Les pierres précieuses nous ont attirés de tout temps, par leur beauté, leur éclat et bien sur le prix qui s'y trouve attaché en fonction de la rareté de l'objet et de la voracité du marchand !!
Dès l'aube de notre histoire, elles sont employées comme objet de parures, tel l'ambre (voir article). On croyait à ces époques reculées que des choses si belles, rares et d'un prix si élevé, ne pouvaient qu'avoir de grandes vertus médicinales ou magiques, ce qui pour la période considérée était synonyme !!!!
Or donc les Médecins prescrivaient et les Apothicaires préparaient en broyant et réduisant en poudres, émeraudes, rubis, topazes et autres joyaux, afin de les insérer dans de fumeuses préparations médicinales !!!
Autant vous dire de suite que les préparations en question ne pouvaient être administrée qu'à des gens fortunés, le bouseux du coin pouvait se brosser, lui se contentait de plantes et des remèdes de leurs soigneuses ou soigneurs locaux.
Ce qui par le fait n'était pas plus mal, car celui qui prenait cette mixture prescrite par un de nos pompeux médecin ignare, n'en pissait pas plus roide pour autant !!!!!
La science de la minéralogie était dans les balbutiements de son enfance et faute de renseignements précis, sur la nature ou les lieux d'extraction de ces joyaux, l'imagination populaire va faire son oeuvre, pour faire comme dans la fable ...qu'un âne devienne un boeuf !!!
Mais pourquoi leur jeter la pierre (elle est facile celle la !!!), dans une époque ou le savoir et la culture se transmet de bouches à oreilles, or donc les idées les plus fantastiques vont courir dans toute l'Europe !!!
Les gens dans leur grande majorité étaient crédules, car ils possédaient peu de connaissances et par exemple: un charpentier maître dans son métier était inculte dans beaucoup d'autres domaines
Ces vieilles croyances médiévales sont tenaces et il est probable que l'on puisse trouver encore de nos jours des gens, qui niant hautement croire de tels enfantillages, ont en secret bien de la peine à s'empêcher de penser que de tels procédés, aussi répandus depuis des siècles n'aient aucun fondement !!
On ne s'occupe plus de nos jours de la recherche du grand oeuvre !! mais pouvons nous en être sur et l'affirmer positivement, alors même que des gens cherchent encore à percer les secret de Nicolas Flamel
Mais dans un souci historique l'on suit avec intérêt tout ce qui s'attache aux sciences occultes, alchimie, nécromancie, chiromancie etc...c'étaient les rêves de nos ancêtres !!, mais encore fallait il savoir en quoi ils consistaient.
Le livre ici, est un Traité sur les pierres précieuse, il est connu dans la seconde moitié du XV siècle. C'est la transcription du lapidaire du XIV siècle sur ces pierres et leurs vertus magiques, de Isaac Del Sotto, par le Chevalier de mondeville (1300-1372)
Jean de Mondeville est né en Albion à Saint Alban dans le comté de Hartford, il quitte son pays à 27 ans, parcourt la terre sainte, l'Egypte, l'Asie, séjourne en Chine et ne rentre qu'à l'âge de 60 ans !! Sous le nom de Magnus Villanus, beaucoup vont attribuer plus tard à son livre, le titre de Traité d'amulettes !!
Absurdités !!, si l'on veut ???, mais pleine d'intérêts pour ceux qui désirent se forger une idée précise de l'esprit de cette époque de cet fin de moyen âge qui avait couvert 1000 ans !!
Bien sur ouvrage écrit en vieux Français, contenant force mots inusités à l'orthographe hasardeux, rédigé dans un style suranné, je ne vous donnerais ici que quelques idées reçues sur le pouvoir des pierres précieuses, je ne suis ni scientifique ni médecin !!!
I) vous désirez garder tranquillement vos seigneuries, châteaux, terres et manses?, vivre en paix avec vos voisins?, être garantis contre tous les périls?, raffermir votre tempérament ou votre dévotion ?? Portez donc un Rubis à la main gauche et vous obtiendrez cela sans peine !!
II) vous êtes triste et mélancolique, craignez des rencontres malencontreuses avec vos ennemis, vous avez la crainte des vipères ?? Portez sur vous un Rubis Balais (rubis plus pâle que le rubis fin), la joie et le contentement rentreront dans votre coeur
III) vous voulez être fort et puissant, être à l'abri du Diable, des nécromanciens, défier le poison que vos ennemis pourraient introduire dans vos aliments?? Portez un Diamant, il vous procurera cette protection, surtout s'il vous a été offert !!! et non acheté, portez le côté gauche enchâssé dans une verge de fer
IV) le sort vous est contraire et vous impose la prison ? Soyez donc muni d'un saphir, alors peu importe, il vous suffit de toucher la pierre et la serrure comme le sésame s'ouvrira !!! vous donnant libre sortie. Il guérit aussi de bon nombre de maladies, mais à condition d'être porté chastement !!
V) l'émeraude vous préserve du mal des yeux, vous garanti les jouissances de la paternité et force vos abeilles à fournir miel et cire en quantité
VI) la topaze, calme les tempéraments voluptueux et érotiques, VII) l'améthyste dissipe les vapeurs du vin, VIII) le grenat donne le courage, IX) la pierre de lune permet au marin de cheminer tranquillement sur mer, le mettant à l'abri des tempêtes et des périls, X) l'hiacinthe vous met à l'abri des dangers dans les lieux ou règne peste et épidémie.
XI) la perle vous permet de conserver la mémoire, XII) le jaspe empêche les hémorragies et les blessures de trop saigner, elle vous garanti aussi contre l'empoisonnement, terreur de tout prince et notable du moyen âge !!
La liste du traité est fort longue et je sens déjà sur vos lèvres, se présenter la question qui vous titille depuis le début de mon énumération des pierres et de leurs effets ?????
Mais !!! mes Seigneurs, gentes Dames !!! et si le talisman n'opérait pas ?? si le prisonnier ne voyait pas s'ouvrir les verrous ?? si Charles le Téméraire qui portait son grand diamant à Granson, fut battu par les Suisses ?? s'il perd la bataille et la vie à Nancy, malgré un autre diamant encore plus grand qu'il portait à l'aigrette de sa coiffe ??? hein ????
Les théories de notre docte chevalier, aussi bien que les écrits d'Isaac del Sotto sont erronées !!!, pas du tout, il vous faut suivre le raisonnement de "Magnus Villanus" !!
La nous arrivons à la théorie ou s'imbrique, médecine, magie avec le sacré des rites religieux !!
Il nous dit je cite: par le pêché originel, l'homme et toutes les choses on perdu leur pureté primitive, partant de la , les pierres précieuses ont été dépouillées des vertus qui leurs furent octroyées pour le bien des humains !!!
Puis il fourni une solution je cite: pour les pierres qui ont perdu leurs pouvoirs, lavez les soigneusement, puis enveloppez les d'un linge fin, ensuite déposez les sur un autel et faites dire trois messes pour elles
Après la troisième messe, le prêtre revêtu de ses habits sacerdotaux, devra prononcer la bénédiction qui forme la clef de voûte du traité et les pierres auront ainsi à nouveau leurs pouvoirs !!
Dans toute entreprise au moyen âge qu'elle soit médicale, artistique magique ou émanant d'une corporation de métier le sacré est toujours présent !!!
Nota: Dans les années 1470 Lodewyk Van Berken, bourgeois de Bruges découvre le moyen de polir les diamants à l'aide d'une roue et de poudre de diamant. Il offrira à Charles le Téméraire une pierre précieuse façonnée selon ce procédé nouveau, préludant ainsi l'étonnante fortune que devait connaître l'art des diamantaires aux Pays Bas
PS: Malgré tout ce que nous pouvons en penser, il me semble quand même nécessaire de se pencher sur le détail et le travail sur les pierres précieuses que notre Chevalier désigne ensuite, par rapport aux connaissances actuelles. Mais cela demande des connaissances que moi je ne possède pas en minéralogie. Le document que bien modestement j'ai partagé avec vous est disponible à la BNF, et j'en profite pour les remercier, car sans eux ce genre de textes et de traductions seraient hors de notre portée M de V
le Gardien des Mémoires du Royaume sous la montagne, vous souhaite la Bienvenue dans son scriptorium
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jeudi 12 juillet 2018
Le Lapidaire du XIV siècle
mercredi 11 juillet 2018
Une Passion, l'Ambre Jaune !!
Dès l'Antiquité, les contrées du nord de l'Europe et particulièrement celles de la mer Baltique ont entretenu avec l'Orient des relations commerciales fort actives. Cela fait fort longtemps que les savants et Archéologues Scandinaves découvrent des richesses d'Asie et d'Orient sans nombre dans le sol des pays Nordiques !!!!
Ce commerce va durer par l'entremise des Arabes jusqu'au début du moyen âge, ou du moins jusqu'à la première croisade, ne leurs laissons pas cependant tirer toute la couverture à eux !!
Revenons sur un commerce qui existait à l'époque ou les Scandinaves étaient encore à l'âge de la pierre et du bronze!, des marchands venaient déjà chercher sur les bords de la mer Baltique des Peaux, de l'Etain et plus particulièrement " l'Ambre Jaune ", parure si recherchée des femmes de l'Orient !!
Passion dévorante et toujours vivace à notre époque, chez les Dames, mais pas que !!!!!, votre serviteur doit avouer que l'ambre le fascine, cette résine fossile, vous envoûte, vous hypnotise, vous charme !!!
Dans son mémoire sur l'ambre jaune M Oppert démontre que les Assyriens dix siècles avant l'ère chrétienne avaient des communications indirectes, par caravanes, avec les contrées occidentales ou se recueille le " Succin ", c'est à dire l'ambre jaune !!
Les Phéniciens connaissaient aussi ce fossile précieux, qu'ils transportaient vers l'Asie. Or l'ambre jaune ne se recueille en Europe que sur les bords de la mer Baltique !!
C'était d'ailleurs le seul endroit connu des anciens ou ils puissent se le procurer, Hérodote, nous dit que l'ambre (succin ou electre), se recueillait sur les bords de l'Eridan, fleuve qui se jetait dans l'océan boréal et qu'il place vaguement à l'extrémité nord de l'Europe !!
Un mythe se forma donc chez les Grecs, ou l'on croit que les perles d'ambre étaient les larmes pétrifiées des soeurs de Phaéton, qui réunies, tous les soirs sur les rives de l'éridan, pleuraient la mort de leur frère tombé du char du soleil dans les ondes de ce fleuve .
On sait désormais qu'il existait dès la plus haute antiquité des routes commerciales, qui partant de la mer noire, remontaient le Dniéper, le bug et le Dniester pour gagner le bassin du Niémen et de la Vistule, afin d'atteindre la mer baltique !!
Les Romains qui héritèrent des grecs le goût des parures faites avec de l'ambre, nous laissent des pistes. Pline, dresse un tableau tout à fait clair de la passion des femmes romaines pour l'ambre.
Tacite, quand à lui, parle de barbares qui fouillent la mer, ou ils recueillent dans les bas fonds et jusqu'au rivage, le Succin, dont ils ne font aucun usage, le recueillant brut pour le vendre aux marchands
Les découvertes de monnaies romaines au long des ans par les chercheurs scandinaves sur les bords de la baltique sont abondantes et plus particulièrement sut les îles d'oland et de Gotland
Ceci pour dire que les arabes ne furent pas les premiers au moyen âge et ne furent pas les créateurs du commerce de l'orient avec le nord de l'Europe, ils sont seulement les continuateurs de relations mercantiles qui existaient depuis la plus haute antiquité
Ce qui bien sur ne retire rien aux qualités commerçantes de nos amis vivant outre méditerranée, je ne fait que rendre à césar ce qui appartient à César pour utiliser la formule consacrée !!!
PS: merci à ce grand ancien que fut Ernest Babelon de l'école des Chartes, qui me permet de faire ce modeste article sur l'ambre jaune M de V
Ce commerce va durer par l'entremise des Arabes jusqu'au début du moyen âge, ou du moins jusqu'à la première croisade, ne leurs laissons pas cependant tirer toute la couverture à eux !!
Revenons sur un commerce qui existait à l'époque ou les Scandinaves étaient encore à l'âge de la pierre et du bronze!, des marchands venaient déjà chercher sur les bords de la mer Baltique des Peaux, de l'Etain et plus particulièrement " l'Ambre Jaune ", parure si recherchée des femmes de l'Orient !!
Passion dévorante et toujours vivace à notre époque, chez les Dames, mais pas que !!!!!, votre serviteur doit avouer que l'ambre le fascine, cette résine fossile, vous envoûte, vous hypnotise, vous charme !!!
Dans son mémoire sur l'ambre jaune M Oppert démontre que les Assyriens dix siècles avant l'ère chrétienne avaient des communications indirectes, par caravanes, avec les contrées occidentales ou se recueille le " Succin ", c'est à dire l'ambre jaune !!
Les Phéniciens connaissaient aussi ce fossile précieux, qu'ils transportaient vers l'Asie. Or l'ambre jaune ne se recueille en Europe que sur les bords de la mer Baltique !!
C'était d'ailleurs le seul endroit connu des anciens ou ils puissent se le procurer, Hérodote, nous dit que l'ambre (succin ou electre), se recueillait sur les bords de l'Eridan, fleuve qui se jetait dans l'océan boréal et qu'il place vaguement à l'extrémité nord de l'Europe !!
Un mythe se forma donc chez les Grecs, ou l'on croit que les perles d'ambre étaient les larmes pétrifiées des soeurs de Phaéton, qui réunies, tous les soirs sur les rives de l'éridan, pleuraient la mort de leur frère tombé du char du soleil dans les ondes de ce fleuve .
On sait désormais qu'il existait dès la plus haute antiquité des routes commerciales, qui partant de la mer noire, remontaient le Dniéper, le bug et le Dniester pour gagner le bassin du Niémen et de la Vistule, afin d'atteindre la mer baltique !!
Les Romains qui héritèrent des grecs le goût des parures faites avec de l'ambre, nous laissent des pistes. Pline, dresse un tableau tout à fait clair de la passion des femmes romaines pour l'ambre.
Tacite, quand à lui, parle de barbares qui fouillent la mer, ou ils recueillent dans les bas fonds et jusqu'au rivage, le Succin, dont ils ne font aucun usage, le recueillant brut pour le vendre aux marchands
Les découvertes de monnaies romaines au long des ans par les chercheurs scandinaves sur les bords de la baltique sont abondantes et plus particulièrement sut les îles d'oland et de Gotland
Ceci pour dire que les arabes ne furent pas les premiers au moyen âge et ne furent pas les créateurs du commerce de l'orient avec le nord de l'Europe, ils sont seulement les continuateurs de relations mercantiles qui existaient depuis la plus haute antiquité
Ce qui bien sur ne retire rien aux qualités commerçantes de nos amis vivant outre méditerranée, je ne fait que rendre à césar ce qui appartient à César pour utiliser la formule consacrée !!!
PS: merci à ce grand ancien que fut Ernest Babelon de l'école des Chartes, qui me permet de faire ce modeste article sur l'ambre jaune M de V
lundi 9 juillet 2018
l'Ordre du Porc épic fin XIV siècle
L'ordre fut institué en 1393, par Louis de France, Duc d'Orléans, fils de Charles V, afin de commémorer la naissance de son premier né, Charles d'Orleans, lequel sera plus tard le père de Louis XII
Il s'en déclare grand maître et va conférer cet ordre aux seigneurs de sa cour dans le but de les attacher à sa personne. Louis avait choisi le Porc épic comme emblème pour montrer à jean sans peur , Duc de bourgogne, qu'il se vengerait de ses bravades, comme le porc épic darde ses pointes sur ceux qui l'offensent
Cet animal était aussi le symbole de la maison d'Orléans, il sera frappé en or et porté au bout d'un tortil de trois chaines du même métal sur le torse des membres de cet ordre
On le nommait aussi, ordre d'Orléans à cause de son fondateur, ou encore ordre du camail. le jour de leur promotion les chevaliers recevaient en plus du collier de l'ordre, une bague enrichi d'un Camaieu (camée ou camail), sur lequel figurait aussi ce piquant animal
Cet ordre fut supprimé plus tard par Louis XII, qui lui préférait l'ordre de Saint Michel, mais il va récupérer pour lui l'emblème et la devise, afin d'en décorer ses armoiries et sa monnaie.
L'ordre était composé de 24 chevaliers, qui devaient être nobles et pouvoir attester de quatre race d'ancienneté.
L'habit de cérémonie se composait d'une tenue longue de velours violet, avec par dessus un manteau d'hermine, un chaperon et autour du cou le tortil à 3 chaines à l'extrémité duquel pendait sur le torse notre Porc épic
la devise de l'ordre était " cominus et eminus " ce que l'on traduit par " de près et de loin "
Il s'en déclare grand maître et va conférer cet ordre aux seigneurs de sa cour dans le but de les attacher à sa personne. Louis avait choisi le Porc épic comme emblème pour montrer à jean sans peur , Duc de bourgogne, qu'il se vengerait de ses bravades, comme le porc épic darde ses pointes sur ceux qui l'offensent
Cet animal était aussi le symbole de la maison d'Orléans, il sera frappé en or et porté au bout d'un tortil de trois chaines du même métal sur le torse des membres de cet ordre
On le nommait aussi, ordre d'Orléans à cause de son fondateur, ou encore ordre du camail. le jour de leur promotion les chevaliers recevaient en plus du collier de l'ordre, une bague enrichi d'un Camaieu (camée ou camail), sur lequel figurait aussi ce piquant animal
Cet ordre fut supprimé plus tard par Louis XII, qui lui préférait l'ordre de Saint Michel, mais il va récupérer pour lui l'emblème et la devise, afin d'en décorer ses armoiries et sa monnaie.
L'ordre était composé de 24 chevaliers, qui devaient être nobles et pouvoir attester de quatre race d'ancienneté.
L'habit de cérémonie se composait d'une tenue longue de velours violet, avec par dessus un manteau d'hermine, un chaperon et autour du cou le tortil à 3 chaines à l'extrémité duquel pendait sur le torse notre Porc épic
la devise de l'ordre était " cominus et eminus " ce que l'on traduit par " de près et de loin "
Nota: En politique nos deux compères, Louis Duc d'Orleans et Jean sans Peur, étaient ennemis jurés mais néanmoins cousins !!!. Pour imager leur conflit Louis avait choisi comme devise " Je l'ennuie " avec comme symbole un bâton noueux
Son cousin de Bourgogne, Jean sans Peur, avait choisi lui, par dérision, un rabot de menuisier avec la devise " Je le tiens ", comprendre dans le sens qu'avec son rabot le bâton noueux serait plané, c'est à dire raboté !!!
Les fidèles de chaque camp portaient fièrement sur leurs vêtements ces emblèmes, soit en tissu, soit brodé, ou encore version Pin's en métal sur le chapeau ou le vêtement. Cela ne va pas leur porter chance car ils finiront tous les deux assassinés....(la politique c'est pas bon pour la santé !!!)
PS: ces ordres rutilants de chevalerie ne valaient pas tripette au combat face à une bande de routiers ou d'écorcheurs professionnels M de V
PS: ces ordres rutilants de chevalerie ne valaient pas tripette au combat face à une bande de routiers ou d'écorcheurs professionnels M de V
samedi 7 juillet 2018
Qui était vraiment Olivier le Daim ?
Selon Jean Patrice Boudet, Olivier le Daim n'a plus aujourd'hui la place de choix que lui réservait l'époque romantique !!
Foin de ronds de jambes et de creux prétextes !! Nous ne somme pas ici pour replacer sur un piédestal notre fumeux Barbier, surtout quand on connait la réelle nature de ce triste sire, ainsi que ses méfaits, abus de pouvoir, trafics d'influences et escroqueries en tout genre
Il est le fils d'un barbier Gantois, et se nomme " Olivier de Neckere ", il entre au service de Louis, encore Dauphin, en 1457. Dès l'an 1461 il apparaît dans les registre de l'hôtel du roi, avec le surnom de " le mauvais ", ce n'était en fait que la traduction française de son nom Flamand, qui signifiait " génie malfaisant des eaux ". En France on va même aller jusqu'à substituer le surnom de " le mauvais ", pour lui donner au fil du temps celui de " le diable " et pour cause !!!!!!!!
Il faut savoir que la mentalité populaire avait tendance à voir dans l'identité d'un individu, le reflet de sa personnalité profonde. Tout se transmet de bouche à oreille, personne, ou si peu, ne sait lire ni écrire, les informations comme les réputations voyagent ainsi, on imagine les conséquences !!!
Tant que notre sinistre personnage reste dans l'ombre de l'hôtel royal, le problème reste pour lui mineur, mais voila l'homme a une ambition dévorante. A partir de 1473 on le voit sortir de l'anonymat, nommé contrôleur du grenier à sel de neufchâtel en Bray, Capitaine du pont de Saint Cloud (deux postes procurant de juteux bénéfices), et Capitaine de Meulan, par le Roi !!
Il va même l'anoblir et comme ce surnom de " le mauvais ", seyait fort peu à un noble, il va lui substituer celui de " Le Daim ". Le roi lui octroie des armoiries, meublées d'un chevron accompagné en pointe d'un Daim passant, avec à dextre un rameau d'olivier et à senestre une demi ramure de daim. Que voila de pompeuses armoiries pour un pareil ruffian !!
Notre quidam n'en peu plus, il se gonfle, pavane et fait l'important, il adore se montrer et briller, tout le monde connait la fable de l'âne qui voulait devenir plus gros que le boeuf !!!!
Aussitôt notre parvenu en rajoute !!!, le roi lui ayant donné le Comté de Meulan, qui avait été réuni au domaine royal au XIII siècle, hors donc pas de Comte!!!, Olivier va en usurper le titre ! et faire surmonter ses armoiries d'une couronne Comtale !, on peu constater que même à cet époque le ridicule ne tuait pas !!
En janvier 1477, il est envoyé comme Ambassadeur à Gand, auprès de Marie de Bourgogne. Selon le Chroniqueur Philippe de Commynes, le contraste entre sa petite condition d'origine et le faste de son habillement était tel !! qu'il confinait au ridicule.
Cette ascension spectaculaire, soulignée par la grossière ostentation, de ce pompeux barbier, ne fait qu'attirer les regards sur sa condition première.
Ses contemporains en seraient restés la, si Olivier le Daim, se croyant intouchable, ne s'était rendu coupable de multiples méfaits !!
Il s'était par le fait identifié lui même au rôle démoniaque de son surnom et ses victimes disaient qu'il avait bien mérité ce qualificatif de "mauvais" qu'on lui avait attribué en France !!!
Le roi n'avait aucune confiance envers ses hauts barons et beaucoup trop envers ces gens du peuple qu'il avait hissé à des fonctions dans son gouvernement, il en sera bien mal remboursé au moment de sa mort (voir article)
Après la mort de son roi vint la disgrâce d'olivier !! Son procès au parlement donne à ses adversaires qui avaient subis ses exactions, l'occasion de se venger et de le désigner par ce jeu de mot :
"Olivier le diable, dit le mauvais Daim !!!"
En août 1483 il est incarcéré à la conciergerie, il y est avec un autre favori du nom de Doyat, qui lui ne sera condamné qu'au désoreillement, Pffffff !!! le chanceux !!!
Le daim est mis en accusation, pour vols, meurtres, emprisonnements arbitraires, trafics d'influences et escroqueries en tout genre !!!
Condamné à mort, il sera pendu comme un vulgaire manant malgré son titre de noblesse et sa fausse couronne comtale !!
C'est donc dans le châtiment choisi que l'on trouve en cette fin de XV siècle, la confirmation éclatante du côté malfaisant de notre barbier... le chemin est fort court du Capitole à la roche tarpéienne !!!!!
PS: en témoigne cette épitaphe, attribuée à un certain Roland de Montfaucon, je cite: Ci gist le Diable, Baptisé le Daim, Jugé pendable, Barbier Suzerain, ...édifiant non ??? M de V
Foin de ronds de jambes et de creux prétextes !! Nous ne somme pas ici pour replacer sur un piédestal notre fumeux Barbier, surtout quand on connait la réelle nature de ce triste sire, ainsi que ses méfaits, abus de pouvoir, trafics d'influences et escroqueries en tout genre
Il est le fils d'un barbier Gantois, et se nomme " Olivier de Neckere ", il entre au service de Louis, encore Dauphin, en 1457. Dès l'an 1461 il apparaît dans les registre de l'hôtel du roi, avec le surnom de " le mauvais ", ce n'était en fait que la traduction française de son nom Flamand, qui signifiait " génie malfaisant des eaux ". En France on va même aller jusqu'à substituer le surnom de " le mauvais ", pour lui donner au fil du temps celui de " le diable " et pour cause !!!!!!!!
Il faut savoir que la mentalité populaire avait tendance à voir dans l'identité d'un individu, le reflet de sa personnalité profonde. Tout se transmet de bouche à oreille, personne, ou si peu, ne sait lire ni écrire, les informations comme les réputations voyagent ainsi, on imagine les conséquences !!!
Tant que notre sinistre personnage reste dans l'ombre de l'hôtel royal, le problème reste pour lui mineur, mais voila l'homme a une ambition dévorante. A partir de 1473 on le voit sortir de l'anonymat, nommé contrôleur du grenier à sel de neufchâtel en Bray, Capitaine du pont de Saint Cloud (deux postes procurant de juteux bénéfices), et Capitaine de Meulan, par le Roi !!
Il va même l'anoblir et comme ce surnom de " le mauvais ", seyait fort peu à un noble, il va lui substituer celui de " Le Daim ". Le roi lui octroie des armoiries, meublées d'un chevron accompagné en pointe d'un Daim passant, avec à dextre un rameau d'olivier et à senestre une demi ramure de daim. Que voila de pompeuses armoiries pour un pareil ruffian !!
Notre quidam n'en peu plus, il se gonfle, pavane et fait l'important, il adore se montrer et briller, tout le monde connait la fable de l'âne qui voulait devenir plus gros que le boeuf !!!!
Aussitôt notre parvenu en rajoute !!!, le roi lui ayant donné le Comté de Meulan, qui avait été réuni au domaine royal au XIII siècle, hors donc pas de Comte!!!, Olivier va en usurper le titre ! et faire surmonter ses armoiries d'une couronne Comtale !, on peu constater que même à cet époque le ridicule ne tuait pas !!
En janvier 1477, il est envoyé comme Ambassadeur à Gand, auprès de Marie de Bourgogne. Selon le Chroniqueur Philippe de Commynes, le contraste entre sa petite condition d'origine et le faste de son habillement était tel !! qu'il confinait au ridicule.
Cette ascension spectaculaire, soulignée par la grossière ostentation, de ce pompeux barbier, ne fait qu'attirer les regards sur sa condition première.
Ses contemporains en seraient restés la, si Olivier le Daim, se croyant intouchable, ne s'était rendu coupable de multiples méfaits !!
Il s'était par le fait identifié lui même au rôle démoniaque de son surnom et ses victimes disaient qu'il avait bien mérité ce qualificatif de "mauvais" qu'on lui avait attribué en France !!!
Le roi n'avait aucune confiance envers ses hauts barons et beaucoup trop envers ces gens du peuple qu'il avait hissé à des fonctions dans son gouvernement, il en sera bien mal remboursé au moment de sa mort (voir article)
Après la mort de son roi vint la disgrâce d'olivier !! Son procès au parlement donne à ses adversaires qui avaient subis ses exactions, l'occasion de se venger et de le désigner par ce jeu de mot :
"Olivier le diable, dit le mauvais Daim !!!"
En août 1483 il est incarcéré à la conciergerie, il y est avec un autre favori du nom de Doyat, qui lui ne sera condamné qu'au désoreillement, Pffffff !!! le chanceux !!!
Le daim est mis en accusation, pour vols, meurtres, emprisonnements arbitraires, trafics d'influences et escroqueries en tout genre !!!
Condamné à mort, il sera pendu comme un vulgaire manant malgré son titre de noblesse et sa fausse couronne comtale !!
C'est donc dans le châtiment choisi que l'on trouve en cette fin de XV siècle, la confirmation éclatante du côté malfaisant de notre barbier... le chemin est fort court du Capitole à la roche tarpéienne !!!!!
PS: en témoigne cette épitaphe, attribuée à un certain Roland de Montfaucon, je cite: Ci gist le Diable, Baptisé le Daim, Jugé pendable, Barbier Suzerain, ...édifiant non ??? M de V
jeudi 5 juillet 2018
N°205) La Garde Ecossaise de Louis XI
Il possédait une garde fort belle et efficace, composée exclusivement d'écossais, elle se composait d'un Capitaine, 2 gens d'armes et leurs hommes, puis 25 archers de garde et de 97 archers de corps, ce qui nous faisait environ 150 hommes
Comme tenue ils portaient tous la Brigandine, de triple épaisseurs, avec entre les deux dernières couches des lames d'acier se chevauchant comme des écailles de poisson à l'extérieur elle était renforcée de clous, par dessus ils portaient une jacque de drap rouge, verte et blanche, ornée de broderie et portant la devise royale
Pour la tête il portaient une salade garnie d'un plumail assortis aux couleurs de la jacque de drap, enfin selon un historien Anglais ils portaient une banderole en sautoir qui leur barrait la poitrine
Leur Bannière formée d'une étoffe de taffetas vermeil bordée de franges, rouge, verte et blanche portait en champ un soleil d'or
Cette garde rapprochée était bien encadrée, bien entraînée et d'une loyauté à toute épreuve et elle recevait toute l'attention d'un roi qui était plus proche du peuple que de ses hauts barons et grands feudataires du royaume
Louis XI les traitait fort bien, leur Capitaine recevait 2000 livres par an, ses deux gens d'armes en recevaient 288, les archers au corps 276 et les archers de garde 216
Il leur accordait des lettres de naturalisation, leur facilitait par des dons de toutes nature leur établissement en France
Il les laissait jouir d'une grande liberté, certains contemporains trouvaient cela excessif même, on peut en juger par certaines réclamations des élus de Tours qui déposaient plainte au bailli de la cité
Ils se plaignaient des excès que d'aucuns archers de la dite garde, faisoient subir aux hôtes des auberges et tavernes ou ces derniers estoient logés !!!
Nos écossais sont de bons compagnons, aimant franche table, bonne chair et boissons gouleyante !! de bons ripailleurs appréciant plaisante compagnie
Louis leur pardonnait beaucoup, parce qu'il appréciait leur service et leur loyauté sans faille, ils l'accompagnaient en effet partout et dans tous ces déplacements
Lors de ses entrées dans ses bonnes villes, ou de ses entrevues avec des souverains étrangers et des Ambassadeurs ils étaient encore la, dans les chasses dont le roi était si friand, ils étaient au plus prêt et bien sur à la guerre ou ils étaient encore plus proche de leur souverain
C'est ainsi qu'à la journée de liège ils lui sauvèrent la vie, car ce roi n'était pas comme ses barons, ses hommes n'était pas la pour la parade, son corps de garde était efficace discipliné, affûté bref des soldats de métier
Bien sur ils avaient une situation enviable, bien loin de cette terre d'écosse ou une grande partie de la population vivait dans la pauvreté, pour ne pas dire dans la misère !!!! Ils étaient reconnaissants des bienfaits accordés par le roi de France
Leur professionnalisme les mettaient à des lieues de cet ordre de Saint Michel, cet ordre de chevalerie que Louis XI ne créa que pour s'attacher des seigneurs de renom, imitant pour cela l'ordre de la toison d'or, de ce paon bouffi d'orgueil de Duc de bourgogne
L'ordre se composait de 36 chevaliers, portants de fastueux habits, recevant 4000 livres de pension par an et qui posaient leurs augustes postérieurs, lors de leurs réunions dans de haut sièges ornés de leurs armoiries
Cela devait faire sourire ce roi, pour qui le seul but était de faire disparaître cette chevalerie dépassée et qui ne pouvait être comparée à notre écossais qui sentait son professionnel à plusieurs lieues !!
Louis XI était un roi guerrier, beaucoup de gens oublient cet état de fait, jeune Dauphin il commandait déjà à la guerre, il était tout sauf un débutant!!!!
C'est lui qui fait venir 6000 Suisses commandés par Guillaume de Diesbach et c'est encore lui qui eut l'idée de les utiliser pour former son infanterie, (voir article Louis XI et ses instructeurs Suisses)
Il en fera une armée aussi efficace que sa garde écossaise, on le nomma le roi des bourgeois !, mais il était proche de ces gens de ces artisans, il avait comme eux le goût du travail bien fait, du professionnalisme.
PS: je ne vais peut être pas me faire des copains avec cet article ou je brise le mythe de cette chevalerie obsolète de cette fin du XV siècle mais les faits sont la !!!! M de V
Comme tenue ils portaient tous la Brigandine, de triple épaisseurs, avec entre les deux dernières couches des lames d'acier se chevauchant comme des écailles de poisson à l'extérieur elle était renforcée de clous, par dessus ils portaient une jacque de drap rouge, verte et blanche, ornée de broderie et portant la devise royale
Pour la tête il portaient une salade garnie d'un plumail assortis aux couleurs de la jacque de drap, enfin selon un historien Anglais ils portaient une banderole en sautoir qui leur barrait la poitrine
Leur Bannière formée d'une étoffe de taffetas vermeil bordée de franges, rouge, verte et blanche portait en champ un soleil d'or
Cette garde rapprochée était bien encadrée, bien entraînée et d'une loyauté à toute épreuve et elle recevait toute l'attention d'un roi qui était plus proche du peuple que de ses hauts barons et grands feudataires du royaume
Il leur accordait des lettres de naturalisation, leur facilitait par des dons de toutes nature leur établissement en France
Il les laissait jouir d'une grande liberté, certains contemporains trouvaient cela excessif même, on peut en juger par certaines réclamations des élus de Tours qui déposaient plainte au bailli de la cité
Ils se plaignaient des excès que d'aucuns archers de la dite garde, faisoient subir aux hôtes des auberges et tavernes ou ces derniers estoient logés !!!
Nos écossais sont de bons compagnons, aimant franche table, bonne chair et boissons gouleyante !! de bons ripailleurs appréciant plaisante compagnie
Louis leur pardonnait beaucoup, parce qu'il appréciait leur service et leur loyauté sans faille, ils l'accompagnaient en effet partout et dans tous ces déplacements
Lors de ses entrées dans ses bonnes villes, ou de ses entrevues avec des souverains étrangers et des Ambassadeurs ils étaient encore la, dans les chasses dont le roi était si friand, ils étaient au plus prêt et bien sur à la guerre ou ils étaient encore plus proche de leur souverain
C'est ainsi qu'à la journée de liège ils lui sauvèrent la vie, car ce roi n'était pas comme ses barons, ses hommes n'était pas la pour la parade, son corps de garde était efficace discipliné, affûté bref des soldats de métier
Bien sur ils avaient une situation enviable, bien loin de cette terre d'écosse ou une grande partie de la population vivait dans la pauvreté, pour ne pas dire dans la misère !!!! Ils étaient reconnaissants des bienfaits accordés par le roi de France
Leur professionnalisme les mettaient à des lieues de cet ordre de Saint Michel, cet ordre de chevalerie que Louis XI ne créa que pour s'attacher des seigneurs de renom, imitant pour cela l'ordre de la toison d'or, de ce paon bouffi d'orgueil de Duc de bourgogne
L'ordre se composait de 36 chevaliers, portants de fastueux habits, recevant 4000 livres de pension par an et qui posaient leurs augustes postérieurs, lors de leurs réunions dans de haut sièges ornés de leurs armoiries
Cela devait faire sourire ce roi, pour qui le seul but était de faire disparaître cette chevalerie dépassée et qui ne pouvait être comparée à notre écossais qui sentait son professionnel à plusieurs lieues !!
Louis XI était un roi guerrier, beaucoup de gens oublient cet état de fait, jeune Dauphin il commandait déjà à la guerre, il était tout sauf un débutant!!!!
C'est lui qui fait venir 6000 Suisses commandés par Guillaume de Diesbach et c'est encore lui qui eut l'idée de les utiliser pour former son infanterie, (voir article Louis XI et ses instructeurs Suisses)
Il en fera une armée aussi efficace que sa garde écossaise, on le nomma le roi des bourgeois !, mais il était proche de ces gens de ces artisans, il avait comme eux le goût du travail bien fait, du professionnalisme.
PS: je ne vais peut être pas me faire des copains avec cet article ou je brise le mythe de cette chevalerie obsolète de cette fin du XV siècle mais les faits sont la !!!! M de V
mercredi 4 juillet 2018
De l'éducation des femmes au moyen âge
Quand on se représente l'ensemble des Universités et des facultés qui furent établies du XIII au au XV siècle en Europe et particulièrement en France, avec cette multitude de collèges qui constituait l'enseignement dans notre pays !!
Tout en tenant compte des privilèges accordés aux écoliers et à leurs maîtres, par les Papes et les Rois ( voir articles), sans oublier ce grand nombre de bourses fondées en faveur des étudiants pauvres, cela laisse rêveur pour une époque aussi éloignée ????
Or donc aussi lent que puisse paraître le progrès des études et des sciences au Moyen âge, on ne saurait méconnaître que l'éducation de la jeunesse n'ait été une constante préoccupation des ecclésiastiques des rois, voir même des seigneurs féodaux ou de la haute bourgeoisie !!
Mais il est déraisonnable de croire que pour les filles, tout au long du moyen âge, l'éducation fut aussi soutenue, voir même faire l'objet de soins diligents comme pour celles des garçons
Cependant ne jetons pas la pierre à nos ancêtres, car au XIX siècle, époque bien plus proche de nos mémoires, les femmes n'avaient pas plus de droits qu'au moyen âge et certaines pas du tout !!
Pour leur défense il faut préciser l'existence de toutes ces écoles monastiques, si répandues au moyen âge et d'ou sortirent de Charlemagne à Charles VIII, tant de femmes remarquables par la variété des connaissances et mêmes certaines par le talent d'écrire !!!
Cela étant dit, considérons l'éducation des femmes de l'époque, depuis le XIII jusqu'à la fin du moyen âge. Sous le terme d'éducation, nous parlons de celle qui se donnait de manoirs en châteaux ainsi que dans quelques opulentes maisons de la haute bourgeoisie !!
Nous parlons de Dames assises en bonne place lors des tournois et des joutes !, ainsi qu'à la chasse ou dans les cours d'amour !, ornement de toutes les fêtes, lisant les romans de chevalerie, protégeant les artistes, sachant admirer la beauté d'un manuscrit et qui ne se défendaient pas d'aimer ou de rechercher ce qui pouvait contribuer à l'embellissement de la vie !!!! Nous commencerons donc par la haute société médiévale.
On rencontre ces femmes du nord au midi, à la cour des Comtes de Toulouse, à celle du Prince noir à Bordeaux ou encore en Bourgogne et bien sur à celle du roi de France, elles inspirent les troubadours et les trouvères !!! Si je ne devais en nommer qu'une, qui par la variété de ses travaux m'impressionne et qui alliait l'inspiration poétique à la fidélité et la rigueur de l'historien, je nommerais Christine de Pisan
Pour ces dames il y avait deux sortes d'instruction, le Cloître, avec son inflexible austérité, mais qui dispensait une solide et sérieuse instruction et celle que l'on dispensait dans le manoir paternel sous les yeux d'une mère avec le concours de maîtres étrangers !!
Dans la deuxième solution ces filles possédaient un sentiment des arts, une science aimable et une délicatesse de goûts, avec une ouverture d'esprit que l'on ne pouvait pas trouver dans un cloître, mais qui sommes toutes ne portait pas très loin ! Essayons de pousser plus loin notre recherche
Elles étaient avant tout initiées aux vérités de la religion, possédaient des bases de latin, car les rites religieux comme la messe et les prières étaient en latin, mais plus certainement formées à la pratique et à la grammaire de la langue vernaculaire, sinon pour la grande majorité des filles l'apprentissage se bornait à l'étude de l'abécédaire !!
Donc outre la langue maternelle, les études des demoiselles de noblesse et d'un petit nombre de filles de bourgeois aisés, se bornait à la récitation de fabliaux et de romans, à l'apprentissage du chant en s'accompagnant de la harpe ou de la viole, un peu d'astrologie, la fauconnerie pour la chasse, la science des échecs très en vogue au moyen âge, mais surtout des bases solides dans le domaine médical.
Qui comme chacun le sait sont nécessaires aux filles et femmes de noblesse, pour soigner un frère, un père ou un mari, rentrant blessé de la chasse, d'un tournoi ou de la guerre !!!
Il faut donc reconnaître que l'éducation des femmes sera fonction de la condition et du genre de vie à laquelle on la prépare, qu'elle soit de noblesse ou de la haute bourgeoisie, dans les deux cas elle aura plus de chance si elle n'a pas de frère bien sur !!!!
Qu'en est il maintenant de l'éducation du reste des femmes de cette nation, c'est à dire l'immense majorité du pays, car avant les épidémies de peste nous sommes quand même 16 millions en France !!!!
Parmi les filles de la bourgeoisie, la plupart étaient envoyées au couvent, peu demeuraient avec leurs parents, quand aux filles d'artisans et de paysans, elles étaient très grossièrement élevées. Pour les unes, l'abécédaire,les prières en latin, filer et coudre, pour celles de la campagne les travaux de maison et des champs, sarcler l'avoine et le blé, s'ajoutent aux prières apprises. Il ne faut pas croire que le couvent était une punition, pour beaucoup c'était une planche de salut permettant d'échapper à la misère et à l'esclavage familial, car dans les campagnes les enfants servaient bien souvent dès le plus jeune âge d'ouvrier agricole
Il faut bien comprendre que parmi les filles de la noblesse ou de la haute bourgeoisie il y eut des femmes dont l'éducation avait été négligée, prenons en exemple Jeanne d'Arc, qui hormis le domaine religieux ne savait rien, elle était pourtant la fille d'un notable de sa région, possédant 20 hectares de terre au XV siècle !!!!!
Pourtant il ne manquait d'écoles élémentaires pour les deux sexes dans les campagnes et les villes . Paris comptait en l'an 1380, pas moins de 21 écoles élémentaires réparties dans les différents quartiers de la cité.
PS: peut être faut il y voir comme à notre époque un manque certain au niveau de la cellule familiale ?? du moins vu la dureté de la vie ils avaient des excuses, rien ne change tout se transforme M de V
Tout en tenant compte des privilèges accordés aux écoliers et à leurs maîtres, par les Papes et les Rois ( voir articles), sans oublier ce grand nombre de bourses fondées en faveur des étudiants pauvres, cela laisse rêveur pour une époque aussi éloignée ????
Or donc aussi lent que puisse paraître le progrès des études et des sciences au Moyen âge, on ne saurait méconnaître que l'éducation de la jeunesse n'ait été une constante préoccupation des ecclésiastiques des rois, voir même des seigneurs féodaux ou de la haute bourgeoisie !!
Mais il est déraisonnable de croire que pour les filles, tout au long du moyen âge, l'éducation fut aussi soutenue, voir même faire l'objet de soins diligents comme pour celles des garçons
Cependant ne jetons pas la pierre à nos ancêtres, car au XIX siècle, époque bien plus proche de nos mémoires, les femmes n'avaient pas plus de droits qu'au moyen âge et certaines pas du tout !!
Pour leur défense il faut préciser l'existence de toutes ces écoles monastiques, si répandues au moyen âge et d'ou sortirent de Charlemagne à Charles VIII, tant de femmes remarquables par la variété des connaissances et mêmes certaines par le talent d'écrire !!!
Cela étant dit, considérons l'éducation des femmes de l'époque, depuis le XIII jusqu'à la fin du moyen âge. Sous le terme d'éducation, nous parlons de celle qui se donnait de manoirs en châteaux ainsi que dans quelques opulentes maisons de la haute bourgeoisie !!
Nous parlons de Dames assises en bonne place lors des tournois et des joutes !, ainsi qu'à la chasse ou dans les cours d'amour !, ornement de toutes les fêtes, lisant les romans de chevalerie, protégeant les artistes, sachant admirer la beauté d'un manuscrit et qui ne se défendaient pas d'aimer ou de rechercher ce qui pouvait contribuer à l'embellissement de la vie !!!! Nous commencerons donc par la haute société médiévale.
On rencontre ces femmes du nord au midi, à la cour des Comtes de Toulouse, à celle du Prince noir à Bordeaux ou encore en Bourgogne et bien sur à celle du roi de France, elles inspirent les troubadours et les trouvères !!! Si je ne devais en nommer qu'une, qui par la variété de ses travaux m'impressionne et qui alliait l'inspiration poétique à la fidélité et la rigueur de l'historien, je nommerais Christine de Pisan
Pour ces dames il y avait deux sortes d'instruction, le Cloître, avec son inflexible austérité, mais qui dispensait une solide et sérieuse instruction et celle que l'on dispensait dans le manoir paternel sous les yeux d'une mère avec le concours de maîtres étrangers !!
Dans la deuxième solution ces filles possédaient un sentiment des arts, une science aimable et une délicatesse de goûts, avec une ouverture d'esprit que l'on ne pouvait pas trouver dans un cloître, mais qui sommes toutes ne portait pas très loin ! Essayons de pousser plus loin notre recherche
Elles étaient avant tout initiées aux vérités de la religion, possédaient des bases de latin, car les rites religieux comme la messe et les prières étaient en latin, mais plus certainement formées à la pratique et à la grammaire de la langue vernaculaire, sinon pour la grande majorité des filles l'apprentissage se bornait à l'étude de l'abécédaire !!
Donc outre la langue maternelle, les études des demoiselles de noblesse et d'un petit nombre de filles de bourgeois aisés, se bornait à la récitation de fabliaux et de romans, à l'apprentissage du chant en s'accompagnant de la harpe ou de la viole, un peu d'astrologie, la fauconnerie pour la chasse, la science des échecs très en vogue au moyen âge, mais surtout des bases solides dans le domaine médical.
Qui comme chacun le sait sont nécessaires aux filles et femmes de noblesse, pour soigner un frère, un père ou un mari, rentrant blessé de la chasse, d'un tournoi ou de la guerre !!!
Il faut donc reconnaître que l'éducation des femmes sera fonction de la condition et du genre de vie à laquelle on la prépare, qu'elle soit de noblesse ou de la haute bourgeoisie, dans les deux cas elle aura plus de chance si elle n'a pas de frère bien sur !!!!
Qu'en est il maintenant de l'éducation du reste des femmes de cette nation, c'est à dire l'immense majorité du pays, car avant les épidémies de peste nous sommes quand même 16 millions en France !!!!
Parmi les filles de la bourgeoisie, la plupart étaient envoyées au couvent, peu demeuraient avec leurs parents, quand aux filles d'artisans et de paysans, elles étaient très grossièrement élevées. Pour les unes, l'abécédaire,les prières en latin, filer et coudre, pour celles de la campagne les travaux de maison et des champs, sarcler l'avoine et le blé, s'ajoutent aux prières apprises. Il ne faut pas croire que le couvent était une punition, pour beaucoup c'était une planche de salut permettant d'échapper à la misère et à l'esclavage familial, car dans les campagnes les enfants servaient bien souvent dès le plus jeune âge d'ouvrier agricole
Il faut bien comprendre que parmi les filles de la noblesse ou de la haute bourgeoisie il y eut des femmes dont l'éducation avait été négligée, prenons en exemple Jeanne d'Arc, qui hormis le domaine religieux ne savait rien, elle était pourtant la fille d'un notable de sa région, possédant 20 hectares de terre au XV siècle !!!!!
Pourtant il ne manquait d'écoles élémentaires pour les deux sexes dans les campagnes et les villes . Paris comptait en l'an 1380, pas moins de 21 écoles élémentaires réparties dans les différents quartiers de la cité.
PS: peut être faut il y voir comme à notre époque un manque certain au niveau de la cellule familiale ?? du moins vu la dureté de la vie ils avaient des excuses, rien ne change tout se transforme M de V
Les peintres au Moyen âge
Le peintre au moyen âge est considéré comme appartenant à un métier respectable, relevant de l'église et de la noblesse, en conséquence il est exempté de certains impôts et du service du guet.
Ces artisans embellissaient les églises les édifices officiels du gouvernement royal et bien sur les châteaux des nobles, sans oublier leurs demeures dans la cité. Il faut y ajouter la haute bourgeoisie qui bien souvent plus riche que la noblesse n'était pas en reste !!
En vieux français nous trouvons les termes de " Painturiers, painturage et plate painture, cette dernière dénomination correspondait aux travaux des bâtiments et à la peinture murale
Comme pour les autres métiers il faut aller rechercher dans les statuts des corporations, qui furent compilés dans un registre, par Etienne Boileau au XIII siècle et la BNF nous donne la possibilité de consulter le livre des métiers
On constate dans ce livre, qu'Etienne Boileau confondait les peintres et les imagiers sous un même statut, il faut croire que dans l'esprit de ce temps les deux professions se valaient et se complétaient l'une l'autre ???
Au point de vue de la décoration d'une église, d'un château, d'une maison,peu importe l'édifice!, peut être que le peintre imagier retenait davantage l'attention, par le fait qu'il donnait vie à des statues et des bas reliefs en colorant les chairs et les vêtements des personnages taillés dans le bois ou la pierre.
D'ailleurs dans les statuts du livre des métiers il n'est pas fait mention, de ce que nous appelons aujourd'hui un " peintre en bâtiment ". Néanmoins cet oubli sera réparé en 1391, par l'ajout d'une sentence du Prévôt, dans laquelle on trouve notées diverses prescriptions touchant la peinture murale!!
Mais était ce vraiment un oubli ?, ou tout bonnement que dans sa simplicité, l'homme médiéval, voyait le même artisan dans celui qui peignait des carreaux sur les murs, les arcs de voûte, des solives de bois, un ciel d'étoiles sur un plafond ou des figures religieuses et des statues, comme dans celui qui peignait des écussons armoriés, des bannières, des chars de voyage et des arçons de selles, ou encore des enseignes de boutiques ???. Je vous laisse vous faire votre propre opinion !
Au XII siècle les couleurs employées étaient l'ocre jaune, le brun rouge clair, le vert, le bleu, le rose et le violet.
Elles étaient broyées au jaune de l'oeuf et à la colle. En France, l'emploi de la peinture à l'huile ne se généralise, sauf quelques exceptions, qu'au commencement du XIV siècle.
Mais c'est au XII siècle qu'un moine du nom de Théophile, écrit un ouvrage traitant de la peinture à employer pour les murs et le bois, dans ce document, on trouve une méthode pour mêler les couleurs à l'huile de Lin,
Il donne également un procédé pour sécher plus rapidement cette peinture à l'huile, en utilisant selon les couleurs de la gomme de cerisier ou du blanc d'oeuf comme siccatifs
Selon Viollet le Duc, les artisans du XIII siècle employaient quelques fois la peinture à l'huile et les vernis.
Au XIV siècle, nous avons une trace écrite par Jean Coste, artisan peintre, qui établit un devis pour les travaux qu'il va effectuer sur le château du Vaudreuil, je cite: Toute ces choses ci dessus devisées et écrites, seront faites de fines couleurs à l'huile et les champs seront faits de fins ors enlevé (en relief).
Mais bon!, force est de constater que la peinture à l'huile est connue en France depuis le XII siècle au minimum. Je dis cela par rapport à mes propres recherches, je rappelle que je ne suis pas historien, donc il est possible que je fasse quelques erreurs !!!!
Au moyen âge, Notre Dame de Paris, avait un aspect décoratif superbe ! Les trois grandes portes étaient peintes de couleurs éclatantes et dorées, les niches des Saints étaient peintes, la galerie des Rois et les arcades sont coloriées et dorées également.
Pour l'extérieur qui était peint aussi, on utilisait du noir, pour border les moulures, remplir les fonds, cerner les ornements
Pour les habitations particulières dans la cité, des notables hauts bourgeois et nobles, les pans de bois étaient peints de chaudes couleurs et par dessus les pinacles de ces hôtels particuliers on trouvait de belles images dorées. Si je vous passe les odeurs !!! la ville devait être belle à visiter, dans certains quartiers bien sur !!!!
Nota: La peinture murale anime plafonds et murs des églises, mais pas uniquement, les châteaux, les hôtels princiers, ceux des hauts barons, mais aussi les bâtiments du pouvoir municipal, ainsi que les demeures des riches bourgeois. Ceux qui avaient l'escarcelle bien garnie vivaient en couleurs !!
PS: Ce ne sera qu'au XVI siècle que l'on renonça à la couleur, qui fut remplacée, à mon grand regret, par la sévérité de la pierre nue M de V
Ces artisans embellissaient les églises les édifices officiels du gouvernement royal et bien sur les châteaux des nobles, sans oublier leurs demeures dans la cité. Il faut y ajouter la haute bourgeoisie qui bien souvent plus riche que la noblesse n'était pas en reste !!
En vieux français nous trouvons les termes de " Painturiers, painturage et plate painture, cette dernière dénomination correspondait aux travaux des bâtiments et à la peinture murale
Comme pour les autres métiers il faut aller rechercher dans les statuts des corporations, qui furent compilés dans un registre, par Etienne Boileau au XIII siècle et la BNF nous donne la possibilité de consulter le livre des métiers
On constate dans ce livre, qu'Etienne Boileau confondait les peintres et les imagiers sous un même statut, il faut croire que dans l'esprit de ce temps les deux professions se valaient et se complétaient l'une l'autre ???
Au point de vue de la décoration d'une église, d'un château, d'une maison,peu importe l'édifice!, peut être que le peintre imagier retenait davantage l'attention, par le fait qu'il donnait vie à des statues et des bas reliefs en colorant les chairs et les vêtements des personnages taillés dans le bois ou la pierre.
D'ailleurs dans les statuts du livre des métiers il n'est pas fait mention, de ce que nous appelons aujourd'hui un " peintre en bâtiment ". Néanmoins cet oubli sera réparé en 1391, par l'ajout d'une sentence du Prévôt, dans laquelle on trouve notées diverses prescriptions touchant la peinture murale!!
Mais était ce vraiment un oubli ?, ou tout bonnement que dans sa simplicité, l'homme médiéval, voyait le même artisan dans celui qui peignait des carreaux sur les murs, les arcs de voûte, des solives de bois, un ciel d'étoiles sur un plafond ou des figures religieuses et des statues, comme dans celui qui peignait des écussons armoriés, des bannières, des chars de voyage et des arçons de selles, ou encore des enseignes de boutiques ???. Je vous laisse vous faire votre propre opinion !
Au XII siècle les couleurs employées étaient l'ocre jaune, le brun rouge clair, le vert, le bleu, le rose et le violet.
Elles étaient broyées au jaune de l'oeuf et à la colle. En France, l'emploi de la peinture à l'huile ne se généralise, sauf quelques exceptions, qu'au commencement du XIV siècle.
Mais c'est au XII siècle qu'un moine du nom de Théophile, écrit un ouvrage traitant de la peinture à employer pour les murs et le bois, dans ce document, on trouve une méthode pour mêler les couleurs à l'huile de Lin,
Il donne également un procédé pour sécher plus rapidement cette peinture à l'huile, en utilisant selon les couleurs de la gomme de cerisier ou du blanc d'oeuf comme siccatifs
Selon Viollet le Duc, les artisans du XIII siècle employaient quelques fois la peinture à l'huile et les vernis.
Au XIV siècle, nous avons une trace écrite par Jean Coste, artisan peintre, qui établit un devis pour les travaux qu'il va effectuer sur le château du Vaudreuil, je cite: Toute ces choses ci dessus devisées et écrites, seront faites de fines couleurs à l'huile et les champs seront faits de fins ors enlevé (en relief).
Mais bon!, force est de constater que la peinture à l'huile est connue en France depuis le XII siècle au minimum. Je dis cela par rapport à mes propres recherches, je rappelle que je ne suis pas historien, donc il est possible que je fasse quelques erreurs !!!!
Au moyen âge, Notre Dame de Paris, avait un aspect décoratif superbe ! Les trois grandes portes étaient peintes de couleurs éclatantes et dorées, les niches des Saints étaient peintes, la galerie des Rois et les arcades sont coloriées et dorées également.
Pour l'extérieur qui était peint aussi, on utilisait du noir, pour border les moulures, remplir les fonds, cerner les ornements
Pour les habitations particulières dans la cité, des notables hauts bourgeois et nobles, les pans de bois étaient peints de chaudes couleurs et par dessus les pinacles de ces hôtels particuliers on trouvait de belles images dorées. Si je vous passe les odeurs !!! la ville devait être belle à visiter, dans certains quartiers bien sur !!!!
Nota: La peinture murale anime plafonds et murs des églises, mais pas uniquement, les châteaux, les hôtels princiers, ceux des hauts barons, mais aussi les bâtiments du pouvoir municipal, ainsi que les demeures des riches bourgeois. Ceux qui avaient l'escarcelle bien garnie vivaient en couleurs !!
PS: Ce ne sera qu'au XVI siècle que l'on renonça à la couleur, qui fut remplacée, à mon grand regret, par la sévérité de la pierre nue M de V
lundi 2 juillet 2018
Tapissiers du Moyen âge
La Tapisserie est une profession essentiellement décorative, comptant parmi les plus anciennes manifestations de l'industrie artistique en France.
Le terme Français pour Tapis vient du Latin " tapes, tapetis, tapetem, tapetum ", désignant les étoffes de laines à longs poils qui serviraient de tapis de tapisserie ou de housse !
Cela représente donc trois idées différentes de décoration, le tapis pour le sol , la housse pour les meubles et la tapisserie pour les murs
Cet art remonte à la plus haute antiquité, l'Inde et l'Egypte furent les premiers dans ce domaine, les peintures funéraires égyptiennes, indiquent la forme et la composition des métiers à tisser
Les villes égyptiennes les plus renommées, pour leurs manufactures de tapis, housses et tapisseries, étaient Babylone, Sidon, Carthage et Alexandrie. La Gaule une fois conquise, va assimiler les procédés artistiques de la tapisserie des Romains, qu'eux mêmes avaient empruntés à l'Egypte !
Les invasions barbares vont faire disparaître des villes les industries de la tapisserie, leurs savoirs comme pour beaucoup de professions va se réfugier dans les Abbayes, Cloîtres et Monastères, pour resurgir parmi le peuple aux époques de paix et de civilisation qui vont suivre les grandes invasions!
A tout seigneur, tout honneur !! Commençons par la fameuse tapisserie de Bayeux, du XI siècle, relatant la conquête de L'Angleterre par Guillaume le Conquérant. Cette pièce ne fait pas moins de 70 mètres de long!, pour 50 centimètres de haut.
Cette bande de toile brodée contient 55 scènes marquant les étapes de cette épopée guerrière et chaque scène porte une légende latine expliquant chaque représentation.
Il en fut fait des copies au moyen âge tant elle avait grande renommée . On voit dans un inventaire des Ducs de Bourgogne, datant de l'an 1420, la dénomination suivante: long tapis de haute lice, de l'histoire du Duc Guillaume de Normandie, ce qui bien sur ne peut être qu'une reproduction de l'original
Au X siècle la plupart des décorations tissus dans des édifices quels qu'ils soient, venaient en grande majorité de l'Empire Grec ou de l'Asie, cependant peu à peu on en trouvera certaines provenant de l'industrie nationale
Vers la fin du X siècle en l'an 985, on connait une fabrique de tapisserie dans l'Abbaye de Saint Florent de Saumur. Puis en 1025, Poitiers exporte ses tapisseries jusqu'en Italie, dans le même temps, les Abbayes de Saint Denis, Saint Waast et de Saint Martin du Canigou fabriquent elles aussi des tapis
Sous Saint Louis, nous voyons apparaître les tapissiers " sarrazinois ", ainsi nommés parce qu'ils imitaient les tapis d'Orient, velus et épais, alors que chez nous ils sont toujours ras !
Au XIV siècle les tapisseries d'Arras étaient très prisées, en l'an 1396 le Comte de Flandres doit payer à Bajazet (suite à la bataille de Nicopolis, voir article), une rançon pour son fils. Parmi les objets constituant ce paiement, figure une collection de tapisseries d'Arras représentant les exploits d'Alexandre le Grand
On possède les textes et statuts de la profession, sous le règne de Saint Louis, grâce au livre des métiers de Boileau, fin XIII siècle, mais les spécialistes semblent penser que les premières règles de cette communauté sont plus anciennes et remonteraient à la première moitié du XII siècle ??? Ce qui devait être le cas pour d'autres professions d'ailleurs ( voir articles livres des métiers et Etienne Boileau Prévôt de Paris), certaines corporations possédaient déjà des statuts que Boileau a remis au goût du jour !!!!
On trouvait deux divisions principales dans le métier de Tapissiers, les " Sarrazinois " déjà nommés et les tapissiers "Nostrés " qui faisaient tapis, housses et tentures à la française ( à poils ras)
Puis nous trouvons les tapissiers nommés "de haute lice ", travaillant le drap de soie et de velours, mais qui dès 1302 vont rejoindre la corporation des tapissiers sarrazinois
En dehors nous trouverons les " Crespiniers ", fabricants de coiffes et de dais d'autels à l'aiguille ou au métier, puis fin XV siècle les " Contrepointiers ", marchands de meubles et de tapisseries qui rejoindront la corporation des tapissiers Nostrés, ils faisaient aussi des tentes et des pavillons en coutil et toiles non teintes M de V
Le terme Français pour Tapis vient du Latin " tapes, tapetis, tapetem, tapetum ", désignant les étoffes de laines à longs poils qui serviraient de tapis de tapisserie ou de housse !
Cela représente donc trois idées différentes de décoration, le tapis pour le sol , la housse pour les meubles et la tapisserie pour les murs
Cet art remonte à la plus haute antiquité, l'Inde et l'Egypte furent les premiers dans ce domaine, les peintures funéraires égyptiennes, indiquent la forme et la composition des métiers à tisser
Les villes égyptiennes les plus renommées, pour leurs manufactures de tapis, housses et tapisseries, étaient Babylone, Sidon, Carthage et Alexandrie. La Gaule une fois conquise, va assimiler les procédés artistiques de la tapisserie des Romains, qu'eux mêmes avaient empruntés à l'Egypte !
Les invasions barbares vont faire disparaître des villes les industries de la tapisserie, leurs savoirs comme pour beaucoup de professions va se réfugier dans les Abbayes, Cloîtres et Monastères, pour resurgir parmi le peuple aux époques de paix et de civilisation qui vont suivre les grandes invasions!
A tout seigneur, tout honneur !! Commençons par la fameuse tapisserie de Bayeux, du XI siècle, relatant la conquête de L'Angleterre par Guillaume le Conquérant. Cette pièce ne fait pas moins de 70 mètres de long!, pour 50 centimètres de haut.
Cette bande de toile brodée contient 55 scènes marquant les étapes de cette épopée guerrière et chaque scène porte une légende latine expliquant chaque représentation.
Il en fut fait des copies au moyen âge tant elle avait grande renommée . On voit dans un inventaire des Ducs de Bourgogne, datant de l'an 1420, la dénomination suivante: long tapis de haute lice, de l'histoire du Duc Guillaume de Normandie, ce qui bien sur ne peut être qu'une reproduction de l'original
Au X siècle la plupart des décorations tissus dans des édifices quels qu'ils soient, venaient en grande majorité de l'Empire Grec ou de l'Asie, cependant peu à peu on en trouvera certaines provenant de l'industrie nationale
Vers la fin du X siècle en l'an 985, on connait une fabrique de tapisserie dans l'Abbaye de Saint Florent de Saumur. Puis en 1025, Poitiers exporte ses tapisseries jusqu'en Italie, dans le même temps, les Abbayes de Saint Denis, Saint Waast et de Saint Martin du Canigou fabriquent elles aussi des tapis
Sous Saint Louis, nous voyons apparaître les tapissiers " sarrazinois ", ainsi nommés parce qu'ils imitaient les tapis d'Orient, velus et épais, alors que chez nous ils sont toujours ras !
Au XIV siècle les tapisseries d'Arras étaient très prisées, en l'an 1396 le Comte de Flandres doit payer à Bajazet (suite à la bataille de Nicopolis, voir article), une rançon pour son fils. Parmi les objets constituant ce paiement, figure une collection de tapisseries d'Arras représentant les exploits d'Alexandre le Grand
On possède les textes et statuts de la profession, sous le règne de Saint Louis, grâce au livre des métiers de Boileau, fin XIII siècle, mais les spécialistes semblent penser que les premières règles de cette communauté sont plus anciennes et remonteraient à la première moitié du XII siècle ??? Ce qui devait être le cas pour d'autres professions d'ailleurs ( voir articles livres des métiers et Etienne Boileau Prévôt de Paris), certaines corporations possédaient déjà des statuts que Boileau a remis au goût du jour !!!!
On trouvait deux divisions principales dans le métier de Tapissiers, les " Sarrazinois " déjà nommés et les tapissiers "Nostrés " qui faisaient tapis, housses et tentures à la française ( à poils ras)
Puis nous trouvons les tapissiers nommés "de haute lice ", travaillant le drap de soie et de velours, mais qui dès 1302 vont rejoindre la corporation des tapissiers sarrazinois
En dehors nous trouverons les " Crespiniers ", fabricants de coiffes et de dais d'autels à l'aiguille ou au métier, puis fin XV siècle les " Contrepointiers ", marchands de meubles et de tapisseries qui rejoindront la corporation des tapissiers Nostrés, ils faisaient aussi des tentes et des pavillons en coutil et toiles non teintes M de V
dimanche 1 juillet 2018
Les Charpentiers au moyen âge
Par Charpentier il faut entendre " ceux qui euvrent du tranchant en merrien ", c'est à dire ceux qui oeuvrent en taillant dans le bois de chêne !!
Ce qui comprenait les charpentiers " Grossiers ", ce que je nommerai le gros oeuvres du bois de charpente, puis les " Huchiers ", fabricants de coffres et de huches, les " Huissiers " fabricants les huis et les portes, ensuite on trouve les " Tonneliers ", les " Charrons ", et les " Cochetiers " fabricants de bateaux.
On trouvait aussi les " Couvreurs de maison " qui couvraient les toits avec des tuiles de bois, et les " Tourneurs et Lambrisseurs " qui faisaient les lambris
C'est vers 1290 que les charpentiers Grossiers se séparent administrativement des autres, prenant le titre de " Charpentier de haute futaie ", ou encore de " Charpentier de la grande coignée ". Les autres Huchiers et Huissiers, que l'on nommera plus tard menuisiers, devinrent " les charpentiers de la petite coignée "
Quand aux autres ouvriers " tranchant du merrien ", ils se dégageront progressivement de la communauté d'origine des charpentiers, nos tonneliers, charrons, couvreurs, cochetiers et lambrisseurs auront des règlements particuliers en fonction de la spécificité de leur métier au XIV et XV siècle. Merci à la BNF et à Jean Husson pour ses traductions du vieux Français !!!!!!!
Nos charpentiers gagnaient par jour, 32 deniers en été et 26 en hiver, il fait jour moins longtemps en hiver donc moins d'heures de travail.
La Livre Tournois, se divisait en 20 sous et le sou en 12 Deniers, si l'on considère que le denier représente 21 centimes actuel, en tenant compte que le pouvoir de l'argent était selon les périodes de 5 à six fois supérieur au notre, on peut avancer qu'un ouvrier de charpente pouvait gagner 6 euros en été et 5 en hiver
Si l'on tient compte des 140 jours chômés par an en moyenne, notre charpentier émargeait à 930 euros dans l'année...pas de quoi pavoiser hein !!! Bien sur le calcul est à refaire si l'on suit le cours de la Livre Parisis qui était d'une valeur de 25 sous, je ne cherche pas à vous embrouiller, mais bon pas simple !!!
Un " Tailleur de Coutel " ou sculpteur sur bois et les Scieurs de long, pouvaient gagner jusqu'à 2 sous par jour, on peu donc considérer que les spécialités de précision sont mieux payés !
Voyons une autre source de revenus, le charpentier était l'indispensable auxiliaire des tribunaux criminels, car l'artisan fabriquait les potences et montait les échafauds des suppliciés, il fournissait aussi les charpentes des fourches patibulaires qui supportaient les cadavres des malheureux exécutés, afin qu'ils pourrissent la pour l'édification du populaire !!
Je n'ose même pas imaginer l'odeur de ces endroits en plein été, un coup à vous faire raquer vos tripes mordious !!!!!
Au XV siècle un maître charpentier et 19 de ses ouvriers, vont travailler 20 jours pour le roi Louis XI, à la construction d'une grande cage de bois, composée de gros madriers reliés entre eux par de solides attaches de fer.
Cette cage fut placée dans l'une des tours de la Bastille, mais il fallut étayer la voûte sur laquelle elle reposait tellement elle était lourde !!! On y enferma, l'évêque de Verdun, Guillaume de Haraucourt pendant 15 ans
Le personnage fricotait et intriguait, avec le Duc de Bourgogne, comme son frère en religion, le Cardinal La Balue, qui lui passera 11 ans enchaîné dans une des cages du Roi,
Profitons de cet article sur les charpentiers, pour aborder un sujet qui fâche, même à notre époque " Les tires au flanc " on en trouvait dans toutes les corporations de métiers !!! Même si l'on peut admettre qu'ils avaient bien plus de raisons que nous de pratiquer ce sport si courant chez nous en France !!!
Les maîtres de guildes ne plaisantaient pas avec le travail des ouvriers et des apprentis des différentes corporations !!
A tel point que nous trouvons dans les archives de la ville de Paris, une ordonnance du prévôt de la cité, elle était rédigée en ces termes: je vous la donne comme je l'ai interprétée !!!
PS:documentation BNF et recherches sur les métiers de Jean Husson M de V
Ce qui comprenait les charpentiers " Grossiers ", ce que je nommerai le gros oeuvres du bois de charpente, puis les " Huchiers ", fabricants de coffres et de huches, les " Huissiers " fabricants les huis et les portes, ensuite on trouve les " Tonneliers ", les " Charrons ", et les " Cochetiers " fabricants de bateaux.
On trouvait aussi les " Couvreurs de maison " qui couvraient les toits avec des tuiles de bois, et les " Tourneurs et Lambrisseurs " qui faisaient les lambris
C'est vers 1290 que les charpentiers Grossiers se séparent administrativement des autres, prenant le titre de " Charpentier de haute futaie ", ou encore de " Charpentier de la grande coignée ". Les autres Huchiers et Huissiers, que l'on nommera plus tard menuisiers, devinrent " les charpentiers de la petite coignée "
Quand aux autres ouvriers " tranchant du merrien ", ils se dégageront progressivement de la communauté d'origine des charpentiers, nos tonneliers, charrons, couvreurs, cochetiers et lambrisseurs auront des règlements particuliers en fonction de la spécificité de leur métier au XIV et XV siècle. Merci à la BNF et à Jean Husson pour ses traductions du vieux Français !!!!!!!
Nos charpentiers gagnaient par jour, 32 deniers en été et 26 en hiver, il fait jour moins longtemps en hiver donc moins d'heures de travail.
La Livre Tournois, se divisait en 20 sous et le sou en 12 Deniers, si l'on considère que le denier représente 21 centimes actuel, en tenant compte que le pouvoir de l'argent était selon les périodes de 5 à six fois supérieur au notre, on peut avancer qu'un ouvrier de charpente pouvait gagner 6 euros en été et 5 en hiver
Si l'on tient compte des 140 jours chômés par an en moyenne, notre charpentier émargeait à 930 euros dans l'année...pas de quoi pavoiser hein !!! Bien sur le calcul est à refaire si l'on suit le cours de la Livre Parisis qui était d'une valeur de 25 sous, je ne cherche pas à vous embrouiller, mais bon pas simple !!!
Un " Tailleur de Coutel " ou sculpteur sur bois et les Scieurs de long, pouvaient gagner jusqu'à 2 sous par jour, on peu donc considérer que les spécialités de précision sont mieux payés !
Voyons une autre source de revenus, le charpentier était l'indispensable auxiliaire des tribunaux criminels, car l'artisan fabriquait les potences et montait les échafauds des suppliciés, il fournissait aussi les charpentes des fourches patibulaires qui supportaient les cadavres des malheureux exécutés, afin qu'ils pourrissent la pour l'édification du populaire !!
Je n'ose même pas imaginer l'odeur de ces endroits en plein été, un coup à vous faire raquer vos tripes mordious !!!!!
Au XV siècle un maître charpentier et 19 de ses ouvriers, vont travailler 20 jours pour le roi Louis XI, à la construction d'une grande cage de bois, composée de gros madriers reliés entre eux par de solides attaches de fer.
Cette cage fut placée dans l'une des tours de la Bastille, mais il fallut étayer la voûte sur laquelle elle reposait tellement elle était lourde !!! On y enferma, l'évêque de Verdun, Guillaume de Haraucourt pendant 15 ans
Le personnage fricotait et intriguait, avec le Duc de Bourgogne, comme son frère en religion, le Cardinal La Balue, qui lui passera 11 ans enchaîné dans une des cages du Roi,
Profitons de cet article sur les charpentiers, pour aborder un sujet qui fâche, même à notre époque " Les tires au flanc " on en trouvait dans toutes les corporations de métiers !!! Même si l'on peut admettre qu'ils avaient bien plus de raisons que nous de pratiquer ce sport si courant chez nous en France !!!
Les maîtres de guildes ne plaisantaient pas avec le travail des ouvriers et des apprentis des différentes corporations !!
A tel point que nous trouvons dans les archives de la ville de Paris, une ordonnance du prévôt de la cité, elle était rédigée en ces termes: je vous la donne comme je l'ai interprétée !!!
PS:documentation BNF et recherches sur les métiers de Jean Husson M de V
samedi 30 juin 2018
N° 200) l'Horlogerie Médiévale
On sait qu'au commencement du IX siècle, Aroun Al Radshid, Kalife des Abbasides, envoya à Charlemagne une Clepsydre à rouages qui passait pour être une merveille, d'airin damasquinée d'or, marquant les heures sur un quadran.
Peu après l'apparition en France du cadeau de notre Kalife, Passificus l'Archevêque de Vérone en achevait une bien supérieure, qui non seulement marquait les heures, mais aussi le quantième du mois, les jours de la semaine et les phases de la lune. Mais ce n'était qu'une Clepsydre ! il lui manquait le poids moteur et l'échappement, ces deux inventions furent faites vers la fin du IX siècle.
C'est donc à partir de ce moment que nous pouvons parler de l'artisanat de l'Horlogerie, d'abord pratiqué par des serruriers, qui au fil du temps, pour certains, en feront leur métier à plein temps. L'horloge la plus commune, à l'aide de sa cloche suspendue au faîte d'un édifice, veillant la nuit comme le jour, réitérant dans des espaces temps égaux les avertissements aux hommes. On la consulte pour ouvrir ou fermer les portes de la ville, convoquer les assemblées, annoncer le moment de la prière, celui de travail comme celui du repos, elle devient donc la règle qui gouverne la société des cités !
Au moyen âge l'érection d'une horloge dans une ville était un événement mémorable, d'autant que les mécaniciens serruriers qui exécutaient ces horloges les ornaient d'automates propres à frapper l'imagination populaire.
Cette renaissance des arts en Europe se prolonge tout au long du X siècle, grâce au foyer intellectuel que les Arabes de la péninsule Ibérique entretenait à Cordoue, Grenade et Barcelone. Ces lueurs de la science et des beaux arts pénétraient dans nos couvents, devenant à leur tour des foyers propagateurs de lumières (oui je sais encore eux!!!).
La Géométrie, l'Algèbre, la Physique et la mécanique étaient enseignées dans ces couvents. Ce fut le moine Gerbert qui trouva la solution vainement recherchée jusqu'alors, de machines horaires fonctionnant sans le secours d'une force Hydraulique !! De ce moment la mesure du temps fut soumise à des lois rationnelles, l'échappement réglait le rouage et la pesanteur donnait le mouvement
Jusque la les horloges n'étaient pas munies du rouage auxiliaire de sonnerie, besoin qui se faisait sentir dans les couvents !! Les religieux étaient obligés de veiller à tour de rôle sur la bougie des heures, afin d'avertir les moines des devoirs de prières qu'ils avaient à remplir pendant la nuit. Faites un effort d'imagination et essayer de vous mettre à leur place pendant 24 heures !!!!!!!!
Au XIII siècle le règne de Philippe Auguste, marque une nouvelle renaissance, sous son règne et les suivants les horloges recevront de notables perfectionnements de divers endroits de l'Europe Occidentale
Puis au XIV siècle un bénédictin du nom de Wallingfort, construit pour le couvent de Saint Alban, élabore et monte une horloge, avec sonnerie, marquant les heures, le quantième du mois, les jours de la semaine, mais aussi le cours des planètes et les heures des marées. Dans le même temps le grand historien chroniqueur, Jéhan Froissart, s'est plu à écrire une pièce en vers qui donnait la description d'une horloge de son temps, cet écrit se nommait l'horloge amoureuse.
Mais ne soyons pas chauvins, l'Europe ne détenait pas le monopole de la fabrication des horloges, les peuples d'Orient à la même époque étaient aussi très habiles !!!
Ou l'on voit un Abbé parler de la magnificence du Palais d'Abou Hammou et de la merveilleuse horloge qui décorait le palais de ce Sultan en 1358. l'Horloge s'appelait en arabe " Menganatt ", elle apparaît pour la première fois en l'an 760 de l'hégyre, correspondant à l'année 1358-1359 de notre ère. Cette machine merveilleuse avait pour auteur, Alfakih, nommé plus souvent Abou'L Hassan Ali Ben Ahmed
Charles V, qui méritait le nom de sage, pour être utile aux habitants de sa bonne ville eut l'idée de faire construire en sa bonne ville de Paris, une horloge, qui placée dans la tour de son palais de la cité ferait connaître à ses sujets les heures du jour et de la nuit
A ce moment Paris ne renfermait aucun artisan capable d'entreprendre un tel travail, il faut dire que la guerre de cent ans ne facilitait pas les choses !!! Il va confié cette tâche à un Vurtembergeois nommé Henri de Vic
Notre artisan touchait six sous parisis par jours pour ses honoraires, logeait dans la tour même ou devait s'asseoir l'horloge et ce pendant les huit années consécutives qu'il fallut pour réaliser son oeuvre
PS: cet article fait suite au précédent sur les artisans serruriers M de V
Peu après l'apparition en France du cadeau de notre Kalife, Passificus l'Archevêque de Vérone en achevait une bien supérieure, qui non seulement marquait les heures, mais aussi le quantième du mois, les jours de la semaine et les phases de la lune. Mais ce n'était qu'une Clepsydre ! il lui manquait le poids moteur et l'échappement, ces deux inventions furent faites vers la fin du IX siècle.
C'est donc à partir de ce moment que nous pouvons parler de l'artisanat de l'Horlogerie, d'abord pratiqué par des serruriers, qui au fil du temps, pour certains, en feront leur métier à plein temps. L'horloge la plus commune, à l'aide de sa cloche suspendue au faîte d'un édifice, veillant la nuit comme le jour, réitérant dans des espaces temps égaux les avertissements aux hommes. On la consulte pour ouvrir ou fermer les portes de la ville, convoquer les assemblées, annoncer le moment de la prière, celui de travail comme celui du repos, elle devient donc la règle qui gouverne la société des cités !
Au moyen âge l'érection d'une horloge dans une ville était un événement mémorable, d'autant que les mécaniciens serruriers qui exécutaient ces horloges les ornaient d'automates propres à frapper l'imagination populaire.
Cette renaissance des arts en Europe se prolonge tout au long du X siècle, grâce au foyer intellectuel que les Arabes de la péninsule Ibérique entretenait à Cordoue, Grenade et Barcelone. Ces lueurs de la science et des beaux arts pénétraient dans nos couvents, devenant à leur tour des foyers propagateurs de lumières (oui je sais encore eux!!!).
La Géométrie, l'Algèbre, la Physique et la mécanique étaient enseignées dans ces couvents. Ce fut le moine Gerbert qui trouva la solution vainement recherchée jusqu'alors, de machines horaires fonctionnant sans le secours d'une force Hydraulique !! De ce moment la mesure du temps fut soumise à des lois rationnelles, l'échappement réglait le rouage et la pesanteur donnait le mouvement
Jusque la les horloges n'étaient pas munies du rouage auxiliaire de sonnerie, besoin qui se faisait sentir dans les couvents !! Les religieux étaient obligés de veiller à tour de rôle sur la bougie des heures, afin d'avertir les moines des devoirs de prières qu'ils avaient à remplir pendant la nuit. Faites un effort d'imagination et essayer de vous mettre à leur place pendant 24 heures !!!!!!!!
Au XIII siècle le règne de Philippe Auguste, marque une nouvelle renaissance, sous son règne et les suivants les horloges recevront de notables perfectionnements de divers endroits de l'Europe Occidentale
Puis au XIV siècle un bénédictin du nom de Wallingfort, construit pour le couvent de Saint Alban, élabore et monte une horloge, avec sonnerie, marquant les heures, le quantième du mois, les jours de la semaine, mais aussi le cours des planètes et les heures des marées. Dans le même temps le grand historien chroniqueur, Jéhan Froissart, s'est plu à écrire une pièce en vers qui donnait la description d'une horloge de son temps, cet écrit se nommait l'horloge amoureuse.
Mais ne soyons pas chauvins, l'Europe ne détenait pas le monopole de la fabrication des horloges, les peuples d'Orient à la même époque étaient aussi très habiles !!!
Ou l'on voit un Abbé parler de la magnificence du Palais d'Abou Hammou et de la merveilleuse horloge qui décorait le palais de ce Sultan en 1358. l'Horloge s'appelait en arabe " Menganatt ", elle apparaît pour la première fois en l'an 760 de l'hégyre, correspondant à l'année 1358-1359 de notre ère. Cette machine merveilleuse avait pour auteur, Alfakih, nommé plus souvent Abou'L Hassan Ali Ben Ahmed
Charles V, qui méritait le nom de sage, pour être utile aux habitants de sa bonne ville eut l'idée de faire construire en sa bonne ville de Paris, une horloge, qui placée dans la tour de son palais de la cité ferait connaître à ses sujets les heures du jour et de la nuit
A ce moment Paris ne renfermait aucun artisan capable d'entreprendre un tel travail, il faut dire que la guerre de cent ans ne facilitait pas les choses !!! Il va confié cette tâche à un Vurtembergeois nommé Henri de Vic
Notre artisan touchait six sous parisis par jours pour ses honoraires, logeait dans la tour même ou devait s'asseoir l'horloge et ce pendant les huit années consécutives qu'il fallut pour réaliser son oeuvre
PS: cet article fait suite au précédent sur les artisans serruriers M de V
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