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mercredi 5 mai 2021

N° 385) Suite et fin du bouffon Bourguignon 2/3

On y croyait encore, ainsi fut envoyé en ambassade et au péril de sa vie, un vieux Prêtre en la capitale afin de présenter au conseil et à Jean sans Peur Duc de Bourgogne, qui avait avec eux gouvernement du Roy et du royaume un prompt secours !!

Il y fut exprimé clairement par le vieil homme, que s'il convenait que les Rouennais deviennent sujets du Roy d'Angleterre, le Duc n'aurait désormais pires ennemis au monde que les habitants de Rouen !, le vieux prêtre enfonce même le clou en disant je cite: Ils vous détruiront s'ils le peuvent vous et votre génération...ça avait le mérite d'être clair hein !!

Le Duc et le conseil vont promettre d'envoyer du secours, eau bénite de cour !! et ce fut en vain que les Rouennais firent sonner, à son retour, les cloches à te tympaniser les oreilles, se berçant ainsi de douces espérances

Tandis qu'ils combattaient et souffraient de la faim, le Jean sans Peur, comme le Dauphin avaient engagé chacun de leur côté de dérisoires négociations avec les Goddons, ils les berneront et se gausseront d'eux à Alençon comme à Pont de l'Arche ! Bref parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes fondamentaux de ceux qui feraient mieux d'la fermer avant de l'avoir ouverte mordious !!!!






Il fut bientôt évident que les vivres allaient manquer et l'on retrouve le cortège de gens crevant la faim et mangeant chiens chats et souris, voir même jusqu'au cuir des souliers. Au début de décembre on fit sortir de la cité les bouches inutiles !

Plusieurs centaines pour ne pas dire des milliers de femmes, d'enfants et de vieillards furent poussés hors la ville, mais les Anglois dans leur grande mansuétude les empêcheront de traverser leurs lignes il ne restait plus à ces pauvres gens qu'à mourir de faim et de froid dans les fossés !

Cependant les rouennais continuaient leurs sorties assaillant les lignes ennemies, laissant à chaque fois un nombre non négligeable d'anglois le nez dans la fange, c'était cependant peine perdue les anglais étaient trop nombreux !

Quatre gentilshommes et quatre bourgeois réussiront à se faufiler à travers les lignes ennemies afin de demander une fois encore du secours. On leur promet de débloquer la ville au quatrième jour après Noël !...vous me croirez si vous voulez !...ben on y croit encore mordious. Le combat continue, puis de Provins ou s'était lachement retiré le "Jean sans Peur mort de trouille",écrit une lettre aux Rouennais !!!

Je vais pas vous lanterner voici ce qu'elle disait sa bafouille !!






En gros il dit aux gens de Rouen qu'ils eussent à traiter pour leur " Salvation ", avec le Roy d'Angleterre au mieux qu'ils pourroient !!..voila le seul secours obtenu par la ville de ce Bouffon Bourguignon..Ahaaa pour sur que ça leur fait une belle jambe aux normands !...que voila une missive encourageante qui fait remonter le moral en flèche !!!

La mort dans l'âme des parlementaires de la cité vont entamer des négociations avec nos buveurs de bières, mais après trois jours de palabres stériles elles seront rompues car les citadins demandaient des garanties, alors que le Roy Goddon demandait une rédition sans conditions

Le 9 janvier étaient montées de nouvelles tentes pour une conférence qui devait durer jusqu'au 13 janvier, les rouennais obtiennent enfin un accord mais à des conditions très dures. Ni la justesse de leur cause, ni l'héroïsme dont ils avaient fait preuve n'avait pu fléchir l'Anglois foutre diantre !!

La ville devait se rendre au plus tard le 19 janvier et les habitants se soumettre en toutes choses à la volonté de Henri V, et un impôt de guerre de 300 000 écus devait être versé, moitié au 22 janvier et le reste au 24 février et toutes les armes et munitions étaient saisies bien sur !!...bref on l'avait dans l'fion bien profond !!!






Il y a une fin à ce siège qui peu faire rire quand on est pas de Rouen, car avant de signer la capitulation, la cité demandait qu'il leur fut permis d'envoyer un appel suprême pour sommer le Bourguignon ou le conseil de secourir la ville sous six jours, cette procédure se faisait à l'époque.

Henri V qui savait à quoi s'en tenir touchant l'énergie de mollusque de Jean Sans Peur accorda gracieusement sa permission. Pas besion de vous dire que le Jean qu'avait pas Peur d'être Mort de Trouille traita celle ci comme les précédentes 

Le 20 Janvier la ville remettait les clefs de la cité à Henri V



PS: Voila pourquoi le Nain il peut pas blairer le Jean sans Peur !! même en sauce il aurait pas été bon l'Bourguignon mordious !!..M de V