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vendredi 31 mai 2019

L'imprimerie au XV siècle

Beaucoup de gens pensent que pour avoir été inventé au moyen âge l'imprimerie est un art fort simple !! Mais lorsqu'on en étudie le mécanisme dans toutes ses parties on reste émerveillé du génie qu'il fallu pour en combiner les mille et un ressorts, afin que la science de chacun devienne le patrimoine de tous

Si l'on en croit certains vulgarisateurs de l'histoire, il ne manquait aux Romains pour réaliser cette machine, que la permission de l'une de leurs divinités, sans penser qu'avant de trouver l'imprimerie ils auraient à en inventer la mécanique et la chimie !!, quand bien même savaient t'ils, comme les Egyptiens, faire du papier, un art qui fut perdu pour nous et redécouvert plus tard dans le moyen âge

Mais tant de choses furent perdues puis redécouvertes après les grandes invasions barbares, qu'on en oublie que le papier en faisait partie










D'aucuns vous diront aussi que l'on aurait pu imprimer sur du Vélin au moyen âge, puisque nous n'avions pas encore retrouvé la façon de faire du papier, oui c'est vrai !!, mais vélins et parchemins, il faut bien le dire, manquaient au moyen âge au point que les moines étaient souvent forcés pour écrire un cartulaire ou un office de gratter un Tacite ou un Cicéron !!

Non toute chose vient en son temps, le hasard n'est pour rien dans ces sortes d'inventions. On les trouve que dans la mesure ou on les cherche, et on ne les cherche que parce que l'on en a besoin. La réalisation de cette précieuse industrie était devenu une nécessité au XV siècle et par conséquent l'objet de beaucoup de recherches par bon nombre de personnes

Dans cette époque ou tant d'esprits aspiraient à puiser aux sources de la science il fallait qu'un travail mécanique vînt suppléer aux mains trop lentes des copistes, qui ne pouvaient déjà plus suffire à la confection des livres nécessaires aux classes privilégiées de cette fin de moyen âge. Aussi avons nous découvert presque dans le même temps trois types différents d'impression










La Xylographie, impression sur planches de bois, la Chalcographie type d'impression à partir de planche de métal, et bien sur la Typographie, ou l'impression au moyen de caractères mobiles. C'est à dire l'imprimerie proprement dite, et qui a fait l'objet de ce modeste article

On sait par exemple que l'impression sur planche de bois, ou Xylographie, remonte au XIV siècle puisque l'on imprimait déjà à cette époque des cartes à jouer. Quand aux images des Saints l'impression sur planche de bois remonte au début du XV siècle

Tout cela pour en arriver à la typographie de Gutenberg, né à Mayence vers 1400 et mort en février 1468 dans sa ville natale. Cet imprimeur dont l'invention des caractères métalliques mobiles a été déterminante pour la diffusion des textes et du savoir.

Associé à Johann Fust et Peter Schoeffer, notre homme va perdre en justice, contre son associé, mais néanmoins financier Fust !!!, ce dernier fera saisir son atelier avec le matériel et les impressions réalisées. Il ne sera sauvé de la misère que grâce à Adolphe de Nassau, qui lui accordera une rente à vie et le titre de Gentilhomme

PS: documentation BNF, livre de A Bernard (de l'origine et des débuts de l'imprimerie en Europe) ...M de V

samedi 11 mai 2019

Les Drapiers de Paris en 1219

   
Les Drapiers constituaient le premier des six corps de métiers, auxquels appartenait le gouvernement du commerce de Paris. Cet article vient compléter la documentation du Blog sur cette profession, je citerais l'article 272 sur le drap "escarlate" au moyen âge, le 257 sur les drapiers de Reims aux XIII, XIV et XV siècles et pour finir le 211 sur les soies d'or et d'argent au moyen âge









Cette corporation Parisienne faisait remonter leurs privilèges et leur constitution au règne de Philippe Auguste, comme on le constate dans le préambule d'une Ordonnance qu'ils obtinrent du roi Jean II le Bon en 1362

Oyez la supplication dis cet acte, à nous faicte, de par noz bien amez, les maîstres et confrères de la draperie de nostre bonne ville de Paris. Contenant aux environ de l'an mil quatre vint et huit, au mois de décembre, que la confrarie de la dicte draperie a esté encommencée !!!!!

De ces termes il résulte qu'en 1362 les drapiers ne sont pas en mesure de produire cette Charte de Philippe Auguste ??, puisque dans l'ordonnance on y énonce d'une manière approximative ce fameux document !! De la peuvent naître des doutes sur la véritable période à laquelle nos drapiers Parisiens commencèrent à former un corps de métier ??

Cependant on sait par d'autres documents qu'ils agissaient déjà comme une communauté en 1183, car cette année la ils reçurent du roi, moyennant cent livres Parisis de cens annuel, 24 maisons confisquées aux Juifs. Ces maisons saisies étaient situées non loin du palais dans une rue qui s'appelait " Judoearia pannificorum ", et qui plus tard portera le nom de rue de la vieille Draperie












L'ordonnance de 1362 dont nous parlions plus haut, révèle cependant un fait qui expliquerait ?....jusqu'à un certain point, comment avait pu disparaître un document aussi important pour le corps des Drapiers !!, document qui confirmait leur institution.

Nous parlons la d'une missive de Philippe VI de Valois (le roi trouvé), qui s'adresse à son Prévôt de Paris, ce document est daté du 21 avril 1339, dans lequel le roi déclare rétablir la corporation suspendue précédemment ?, n'est ce pas à cette suppression temporaire de cette confrérie (dont on ne connait pas le motif), qu'il faut rapporter la perte, voir la destruction volontaire, faite sur ordre du roi de ce document fondamental ?????

Le livre des métiers d'Etienne Boileau (voir article), ne renferme aucune disposition relative aux Drapiers. Le titre cinquantième de son livre I, parle des "Toisserans de lange", mais cela concerne seulement les fabricants de drap commun et de couvertures établis en Paris. Mais ni ce titre ni ceux qui suivent après, quoiqu'ils se rapportent aux Foulons et Teinturiers, ne font pas la moindre allusion au commerce de nos Drapiers ???

Cette absence presque complète de documents pour une corporation dont la suprématie ne fut jamais contestée reste un mystère !!. Nous ne trouvons qu'un acte d'août 1219, un contrat de vente passé entre la Confrérie des marchands Drapiers et un bourgeois de la cité, nommé Raoul Duplessis, lequel cède à la dite confrérie une maison située derrière le mur du petit pont, ainsi que les droits qu'il percevait sur diverses maisons contiguës à l'hôtel ou se tenait les réunions de la corporation des Drapiers




PS: documents BNF, sur des textes de l'école des Chartes M de V

jeudi 9 mai 2019

L'émeute de l'Université de Paris en 1453

Les documents utilisés pour le présent article se rattachent à une querelle qui eut lieu entre l'Université et le Prévôt de Paris. De tout temps celle ci c'est montrée jalouse de son pouvoir et ardente à poursuivre les infractions faites à ses privilèges

Il semble que ce soit surtout au XV siècle qu'elle donne la pleine mesure de sa puissance et de sa colère. Car lorsqu'en 1404 éclate l'affaire de Charles de Savoisy, ou pour une légère insulte faite à des éscoliers, on vit un Chambellan du Roi banni, et ses protecteurs pourtant puissants, intimidés et muselés !!, et jusqu'à l'hôtel du Chambellan qui fut détruit et rasé de fond en comble par une foule en fureur

Trois ans plus tard, en 1407, c'est le premier magistrat de la ville, le Prévôt de Paris, qui pour avoir fait exécuter deux éscoliers, pourtant convaincus de crime par leurs propres aveux, se voit destitué de son office malgré la résistance du Roi, il sera obligé de demander pardon à l'université qu'il avait offensé. Ces deux exemples sont célèbres !!!

L'affaire dont nous parlerons ici n'a pas eu le même retentissement, car elle ne fut mentionnée par aucun chroniqueur. Cependant elle coïncide avec la réformation des études opérée par le Cardinal d'Estouteville en 1452, qui faillit mener à une sorte de schisme entre l'université et l'évêque de Paris

Nous allons voir ce qu'en dit Du Boulay, qui puisa son récit dans les archives de l'université. Vers le commencement de l'an 1453 quelques éscoliers, la plupart innocents, selon Du Boulay, avaient été arrêtés par ordre du Lieutenant criminel, puis incarcérés au Châtelet.

Le recteur de l'université convoque une assemblée qui se tiendra le 9 mai.Il y fut décidé que le recteur accompagné de l'orateur de l'université et d'une suite conséquente iraient trouver le prévôt de Paris afin de réclamer les prisonniers. Ce dernier leur fit bon accueil, et ordonne à un certain Nicolas de relâcher aussitôt les étudiants présumés innocents sans condition

Comme le recteur et sa suite, au nombre de 800 tant maîtres qu'écoliers s'en retournaient par la rue Saint Antoine, ils trouvèrent en chemin un commissaire et dix à douze sergents, armés et embastonnés. Les esprits étaient trop échauffés pour qu'une pareille rencontre n'amenât pas querelle !!. Aux premiers échanges verbaux, les sergents tombent à bras raccourcis sur les écoliers, bastonnant à tout va !!, pour disperser la bande. Ce faisant ils blessent quelques écoliers, mais tuent un Bachelier nommé Raymond de Mauregard. Nos sergents furent aidés dans leur tache par les bourgeois du quartier, qui n'aimaient pas ces fauteurs de troubles que sont les écoliers, et firent donc cause commune avec les sergents...!!!!!









L'affaire fut si chaude que le recteur de l'université  lui même courut de grands dangers. Mais l'université de Paris lorsqu'elle était menacée ou frappée !!, avait une arme terrible, qu'elle ne se faisait pas faute d'utiliser, elle suspendait sur le champ l'exercice des leçons, et cette espèce d'excommunication intellectuelle, dans laquelle elle plongeait la capitale, durait jusqu'à ce qu'elle obtienne satisfaction !!

Le lendemain de ce grand béhourd estudiantin, le recteur convoque une nouvelle assemblée, ou il exposa avec de grandes envolées de manches, l'outrage fait à l'université. Il fut décidé que toutes leçons et prédications seraient suspendues immédiatement, et que le corps enseignant ne songerait plus qu'à poursuivre la lutte jusqu'à réparation des griefs fait à l'université. Le même jour, tous les membres ou presque, assistèrent à l'enterrement de Raymond de Mauregard

Dès que les décisions de l'université furent connues, le président de la Chambre des Comptes, le Prévôt des Marchands et les échevins de la ville, vont se rendre à l'université pour les prier de suspendre ce décret !!

Ce qui nous amène à une nouvelle assemblée du recteur et des maîtres, mais les décisions qui en sortent feront pire que mieux. L'université demande que l'évêque de Paris jette l'interdit sur les trois quartiers de la capitale ou le crime avait été commis, et elle déposait dans le même temps une plainte au Parlement, se portant partie contre le Prévôt royal et le Lieutenant criminel, son adjoint !!

Le 12 mai le recteur et les délégués de l'université se rendent au Parlement afin d'exposer les faits, puis de conclure qu'ils demandaient l'emprisonnement du prévôt et de son adjoint, disant que la cessation des leçons durerait tant que l'emprisonnement n'aurait pas été ordonné !!

La cour va instruire l'affaire des sergents qui avaient blessés des écoliers et tué Raymond de Mauregard. Le 21 juin la cour en condamne huit à l'amende honorable, et un à avoir le poing tranché !!

Cette sentence fut jugée insuffisante par l'université, qui continua à demander l'emprisonnement du prévôt et de son adjoint, elle va donc s'adresser au Roi. Cette affaire va traîner en longueur, elle se terminera en décembre 1454 lorsque le parlement donnera satisfaction à l'université qui reprit enfin ses leçons





PS: documentation BNF et des textes de l'école des Chartes M de

vendredi 3 mai 2019

Pierre de Mornay, Chancelier de France

C'est une justice bien mal rendue que celle de l'histoire !!, car voici un personnage qui fut pendant vingt ans, le conseiller de Philippe IV le Bel, évêque d'Orléans, puis d'Auxerre, Ambassadeur, et enfin Chancelier de France.

Notre personnage joua un rôle important dans les affaires politiques de son temps, mais cependant l'homme est à peine connu, tandis que des Pierre Flote, Guillaume de Nogaret et Guillaume de Plaisians (voir articles), les âmes damnées du Roi de Fer sont en possession d'un renom historique auquel Pierre de Mornay a peut être plus de droits qu'eux !!!!

Est ce parce qu'aux époques de crises les hommes modérés, qu'elle que soit leur valeur, sont toujours sacrifiés dans l'estime publique ??, et ce au profit de certains héros dramatiques qui accaparent l'intérêt et la curiosité du peuple. De cette foule qui aime à trouver dans l'histoire des effets de Théâtre, de sorte que les noms les plus compromis sont souvent ceux qui ont le plus de chance d'échapper à l'oubli !!!

Ce que nous savons de sa vie semble prouver qu'il méritait de figurer au premier rang des conseillers du monarque Philippe IV le Bel. Pierre était le second fils de Guillaume Sire de Mornay, et en tant que cadet il était destiné à entrer dans les ordres. Sous le règne de Philippe III le Hardi, père du Roi de Fer, il devint Chanoine du Chapitre de la Cathédrale d'Orléans, et Archidiacre de Sologne.

La carrière politique de Pierre commence en 1285 à l'avènement de Philippe IV, c'est trois mois après son élévation au trône de France que le jeune roi réorganise sa maison, ou comme on disait à l'époque son Hôstel. Pierre y est appelé pour faire office de Clerc du roi, c'est à dire son secrétaire particulier, un conseiller intime de ce monarque, le poste ne devait pas être facile

Il faut bien avouer que Philippe IV était le genre à ne sourire que quand il se brûlait !!, mais comme la cuisine et l'allumage de cheminée était fait par des pages cela ne lui arrivait pas souvent. De cet office cependant, Pierre, put faire apprécier sa science profonde du Droit Romain et du Droit Canon, deux discipline importantes sous ce règne de Légistes (voir articles)

Homme de beaucoup d'esprit et de bon conseil il ne tarde pas à obtenir beaucoup de crédit grâce à sa fonction, ayant l'oreille attentive du roi, et étant considéré par les autres comme un personnage nécessaire en politique. C'est en 1288 qu'il devient évêque d'Orléans, mais bien que chef du troupeau de croyants de cette Cathédrale, il ne lui accorda  que des soins très partagés !!.

Selon toute apparence notre évêque assistait plus souvent aux réunions du conseil de Philippe IV qu'à celles du chapitre de sa Cathédrale. En fait en tant qu'évêque il ne laisse aucune trace de son administration pendant son épiscopat !! Ce qui, sans vouloir offenser le personnage, en dit quand même long sur son assiduité à veiller sur son troupeau











Notre ecclésiastique séjournait habituellement en Paris, ou il possédait une maison, porte d'Enfer, pas commun pour un prélat !! (anciennement nommée porte de Fer), le roi lui avait concédé un vaste terrain jouxtant sa demeure, avec vergers et courtils, qu'il fera clore de murs. Ce lieu de résidence était conforme au principe de résidence et l'on sent bien que la politique l'occupait bien plus que les affaires de son diocèse

En 1295, quand Boniface VIII rétablit la paix entre la France et l'Aragon, Pierre de Mornay prendra une part active à la négociation de celle ci, en tant que plénipotentiaire de Philippe IV et de son frère Charles de Valois. Il partit donc pour l'Italie ou cette paix devait être conclue. Pierre lors de cette ambassade avait eu l'occasion fréquente de voir et de côtoyer Boniface, ce nouveau pape qui devait sa Tiare à la protection du roi de Fer, et dont les dispositions à l'égard de la France étaient alors très favorables

Pierre de Mornay avait été traité avec beaucoup d'égards et reçu à Anagni comme un homme important, son mérite personnel et sa position près du monarque n'avait pas manqué d'attirer sur lui l'attention du pontife

A peine un an plus tard, en février 1296, le pape apprend, par un bref, au roi de France, qu'il transférait Pierre de Mornay de son siège épiscopal d'Orléans pour le placer sur celui d'Auxerre, un honneur pour notre prélat, qui fit son entrée dans son nouvel évêché vers le mois de mars. On peut se poser la question de savoir si c'était pour éloigner Pierre de Philippe IV ???, ce dont je doute car leurs rapports étaient encore excellents à cette époque !

En 1297, Edouard I et Philippe IV s'en remettaient à l'arbitrage de Boniface au sujet de leurs multiples différents, il faut dire que la guerre sournoise que se livraient ces deux la était féroce !, les négociations dureront près de deux ans, et se terminent par le Traité de Montreuil sur mer, conclu en juin 1299. Il sera signé en présence des représentants des deux puissances, Pierre de Mornay s'y trouvait puisqu'il participa aux négociations

On le voit par l'importance des missions confiées que Pierre de Mornay jouit d'un fort crédit auprès de son roi, mais aussi auprès de ce pape fort politisé qu'était Boniface VIII. En 1300 c'est lui que le pape charge de donner la dispense que sollicitait Charles de Valois, frère du roi, pour son mariage avec Catherine de Courtenay, Impératrice de Constantinople. Notre prélat était donc au mieux avec son monarque et Rome, et tout semblait aller au mieux dans le meilleur des mondes !!

Mais c'est à cette époque que va commencer la grande querelle entre Boniface VIII et Philippe IV le Bel, elle était sur le point d'éclater, car les griefs s'accumulant de part et d'autre, les rapports entre les deux hommes s'envenimaient singulièrement. Entre l'absolutisme Théocratique de Boniface et l'idéal hégémonique du pouvoir de Philippe IV l'engagement ne pouvait que mal se terminer pour l'un des deux !!












C'est dans l'année 1303 que suivant un traité ratifié le 20 mai, les conquêtes de Guyenne, que la convention de Montreuil sur mer, citée plus haut, avait conservées à la France, furent restituées à l'Anglois. Pierre de Mornay fut chargé de cette restitution

Cependant la guerre de Flandre continuait et le roi Philippe IV en était accablé. Le roi écrit, le sept mai 1303, à Pierre de Mornay, je cite: Nous voulons délibérer avec vous sur la poursuite de nos guerres et sur d'autres affaires qui intéressent l'honneur et l'intérêt du royaume, rendez vous à Paris sans délai en personne à la lecture des présentes ! Ce qui laisse penser que Pierre était fort écouté de son roi et que ses avis éclairés n'étaient pas pris à la légère

Pierre de Mornay n'était pas encore Chancelier de France c'était Pierre Flote qui occupait cette charge avec celle du sceau privé. Il est fort probable que ce soit après la mort de Flote, lors de la désastreuse bataille de Courtrai qu'il occupera cette charge, ce qui fait que dans ce cas, Guillaume de Nogaret n'aurait été chargé que du sceau privé, du moins jusqu'à la mort de Mornay !!

Pierre de Mornay va mourir au château de Regenne le 29 mai 1306, ou il termine une carrière partagée entre l'église et l'état, ce ne fut donc qu'à partir de 1306 que Nogaret deviendra le véritable maître d'oeuvre de la politique du roi de Fer avec Enguerrand de Marigny !!

Les historiens de l'époque racontent que Pierre mourut subitement et qu'il fut inhumé dans l'église Cathédrale d'Auxerre, côté droit du coeur, et près de la tombe de l'un de se prédécesseurs, Gui de Mello







PS: La documentation provient de l'école des Chartes, tome V, biographie détachée d'un travail inédit " histoire de la maison de Mornay ", par F Guessard....M de V