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samedi 8 avril 2017

La rue au Moyen Âge


La vision très pessimiste qui se dégage de l'idée de l'urbanisme au moyen âge, ne saurait faire oublier les mesures prises à l'époque afin d'assainir les chaussées et faciliter la circulation.

On commettrait une erreur en prétendant que sous les Gallo Romains l'ensemble des rues étaient soigneusement pavé et entretenu. Il semble loisible de croire que l'emploi du pavé se généralise en France à l'époque de Saint Louis et que son usage est lié à de profonds changements au niveau des transports.

L'élevage accru du cheval de trait, correctement ferré, mieux harnaché, et davantage nourri qu'aux siècles précédents, permet de tirer de lourdes charges sur de forts chariots. La circulation hippomobile s'intensifie, charrettes légères, chars (chariots) à quatre roues, soit tomberets ou tombereaux à caisse basculante, tractés par quatre ou cinq chevaux ou par huit boeufs.







Force est de constater à la lecture des textes que la pose de pavés et l'entretien des chaussées deviennent dés le XIII siècle et à fortiori après l'une des préoccupation majeure des conseils et des magistrats municipaux.

L'élevage des animaux de basse cour et des porcs en semi liberté dans les rues et les ruelles fait l'objet de fréquents interdits dés le XIII et XIV siècle.

Précisons sans plus tarder que les "conduits" de merderons ou de merdereaux sont rares avant le XIII siècle, on s'était contenté depuis des générations des fleuves et des rivières, ainsi que des canalisations sommaire à ciel ouvert appelés ponceaux.













Un effort est entrepris également pour assainir les chaussées. Plusieurs ordonnances "anti pollution" apparaissent au XIV et au XV siècle. Elles sont destinées à combattre le laisser aller individuel et obliger les riverains et artisans au respect le plus élémentaire de l'hygiène par J P Leguay.


       
                                                                                               M de V