Notre cuisinière dispose de plusieurs marchés journaliers dans la cité, mais elle peut aussi, si elle le désire, remplir son cabas sans se déplacer et faire ses provisions de la journée. Pour ce faire, elle dispose d'une armée de marchands ambulants qui le panier au bras ou sur la tête, voir la hotte en osier dans le dos parcourent la ville en tous sens remplissant l'air de mélopées de leur cru qui ventaient leurs produits
Ils sont bien connus de leurs pratiques féminine, que sont, nos bourgeoises, ménagères et servantes de maisons de la capitale. On avait donc le choix de se déplacer au marché ou de rester chez soi tel l'escargot dans sa coquille
Soyons honnêtes ! combien de gens à notre époque aimeraient avoir cette possibilité de commercer ses produits de bouche sur le pas de sa porte ?????
Il existe cependant un met fort peu ragoûtant que l'on trouvait au marché aussi bien que dans les paniers des marchands ambulants !!, je veux parler de la baleine, dont la chair restoit dure et indigeste même après 24 heures de cuisson en chaudron !!!
Autant vous dire qu'elle était fort peu prisée par les gens aisés !! hormis la langue qui en est molle et savoureuse et que l'on salait. Mais il y avait surtout le lard de baleine que l'on mangeait en caresmes avec des pois, cette graisse que l'on nommait " Craspois ", ou encore lard de caresme !!
Ces deux produits étaient pendant les jours maigres la principale nourriture des pauvres gens, précisons que grace à nos joyeux lurons d'ecclésiastiques ils estoient fort nombreux ces jours maigres !!!...
Bref pas de quoi pavoiser à table devant son tranchoir mordious !!..Un coup à boire au moins six pintes de bière pour pouvoir avaler un bout de craspois !!
Dernière solution faire son pain soit même !!!....en théorie seulement !, car il lui fallait aller chez le Blatier acheter son grain, puis ensuite se rendre chez un des Meuniers établis sur le grand pont ( pont au change), pour le moudre. Le meunier n'exigeait pas d'argent mais se payait en nature, il gardait l'équivalent d'un boisseau pour chaque sétier de produit moulu par lui
Enfin elle se rendait au four banal, qu'il soit seigneurial ou ecclésiastique de son quartier...La nos citadines n'estoient pas toutes logées à la même enseigne car ces fours n'étaient pas soumis aux mêmes autorités selon les secteurs !!!...Un coup à se faire rouler dans la farine hein !!!!!
Nota: bon c'est pas pire que lorsque vous allez dans un resto manger un " Cassoulet maison " et qu'il provient en fait d'une boite de conserve du super marché du coin hein !! ne jetons pas la pierre à nos ancêtre m'enfin !!
Pour le dessert elle peut se procurer un gâteau auprès des Gasteliers ou des Echaudeurs. La maitresse de maison pouvait également faire plaisir aux enfants du logis s'ils avaient été sages ???, dans ce cas rien de plus simple, il suffissait de faire venir l'Oublieur qui crie sa pratique dans la ruelle
Sa corbeille pleine d'oublis savoureux, gauffres et rissoles recouverts d'un linge propre. Bien souvent notre Oublieur était muni d'un cornet à jouer en cuir et de ses dès, on pouvait donc jouer son oubli sur un lancé !! ...l'oublieur ne pouvait gagner à chaque coup !!....à moins que ses dès ne soient pipés ?????
PS: le jeu de dès faisait fureur au Moyen âge M de V
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