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jeudi 13 avril 2017

Pétrarque vision de la France en 1360


Il est chargé par Galeazzo Visconti de rencontrer Jean II le Bon à son retour de captivité, il fait une description cauchemardesque du royaume de France, de Paris et ses environs.

Je cite: C'est à peine si j'en ai reconnu quelque chose en voyant ce royaume florissant et prospère réduit en cendres; la presque totalité des maisons était en ruines, hormis celles qui étaient à l'intérieur des enceintes fortifiées.

J'écrivis alors longuement sur cet état de fait à Pierre de Poitiers, mon vieil et vénérable ami, qui mourut peu de temps après, et qui aurait mieux fait de mourir avant.

Ou est la célèbre cité de Paris, qui bien qu'infiniment inférieure à sa renommée et infiniment redevable aux mensonges de ses admirateurs, fut pourtant sans conteste une grande ville?











Ou sont passés tous ses étudiants, son Université pleine de vie, l'opulence de ses habitants, et la liesse générale? J'y entend à présent  le bruit de la guerre, pas celui des controverses; j'y vois profusion d'armes et non de livres.

Les murs résonnent des coups de béliers et des appels des sentinelles, non de syllogismes et de discours. Les cris et les va- et - vient des chasseurs ont disparu, les places fortes retentissent de cliquetis d'armes: Les forêts sont silencieuse, et l'on a du mal à se sentir à l'abri à l'intérieur des villes mêmes; La paix qui semblait y avoir construit son temple, a disparu et fui au loin.












Nulle part ne règnent autant d'insécurité et de dangers de toute espèce. Qui aurait pu prédire, je me le demande, que le roi des Francs, pourtant le plus invincible des caractères, aurait été défait, conduit en prison et échangé contre une forte rançon?

Le responsable de ce malheur le rend plus supportable: c'est un roi, bien qu'inférieur à lui, qui vainquit ce roi. Mais ce qui est déplorable et honteux, c'est que rentrant dans sa patrie, le roi en personne, accompagné de son fils, qui règne à présent, en fut empêché et fut contraint de négocier avec des bandits pour pouvoir traverser sans danger ses propres terres.

Qui aurait jamais pu, je ne dis pas penser, mais imaginer, qu'une telle chose puisse arriver dans le plus heureux des royaumes? Et comment la postérité pourra-t-elle le croire s'il retrouve un jour sa postérité d'antan, puisque les choses humaines sont changeantes? Nous ne pouvons croire que ce que nous voyons.






                                                    traduit du latin par Rebecca Lenoir









PS: On sent bien sa formation de légiste derrière ses propos, il avait étudié le droit à Montpellier quatre ans, puis à Bologne pendant encore trois ans. Cette formation il l'abandonnera dés qu'il sera dégagé de la tutelle de ses parents. M de V

Il n'est pas inutile de savoir ce que Pétrarque pense du droit au XIV siècle,qui marque justement le grand retour du droit Romain et des Légistes.

Je cite Pétrarque dans le texte ( lettre à la postérité): Mais moi ces brillantes études je les abandonnaient, non que me déplut le prestige du droit, qui sans doute est grand, et riche de l'antiquité romaine, que j'adore, mais parce que la méchanceté des hommes en perverti l'usage.

Voila pourquoi j'interrompis mes études, pourquoi je renonçai à une discipline dont la pratique eut été malhonnête. L'utiliser honnêtement eut été impossible, et, l'eussé-je voulu, que ma pureté eut été interprétée comme de l'inexpérience.

Nota: je vous met les images dont je dispose, des premiers livres de poches que l'on portait à la ceinture. M de V



Geoffroy d'Harcourt ou la conscience Normande


On ne peut évoquer ce personnage sans parler de l'attachement des Normands à leurs traditions d'autonomie. Cette identité régionale est partagée par nos voisins Anglo Saxons, car depuis

Guillaume le Conquérant l'Anglais n'est pas un étranger en pays normand, et il ne faut qu'une douzaine d'heures pour passer le bras de mer. Le très ancien passé Scandinave n'est pas enterré, et chaque famille de Noblesse, tenancier d'une terre, bourgeois ou paysan, d'un côté comme de l'autre de la Manche, revendique un ancêtre venu du Nord.

Derrière chaque chevalier Anglais ou Normand sommeille un guerrier Viking, cela formait un lien bien plus fort que l'unité du royaume, sans oublier les liens familiaux qui soudaient leurs relations, les revenus de domaines Anglais, Normands et Irlandais transitaient.





Depuis la mort du Roi de fer, l'agitation est permanente en Normandie, la classe féodale ayant la tête prés du bonnet est inquiète de ses privilèges.

L'exemple est donné par quelques uns des plus puissants Barons du Duché, les Harcourt ou les Graville qui font leurs guerres privées sans même s'imaginer que l'on puisse leur interdire.

Si le Normand considère que son Roi est un mauvais Suzerain, il se tournera vers son cousin d'Angleterre, sans avoir le moins du monde le sentiment de trahir. Il faut quand même porter à leur crédit qu'ils avaient plus d'une raison de se plaindre! car le trône était plus que branlant depuis la mort de Philippe IV le Bel.







Intéressons nous à l'une des figures les plus emblématique de cette Normandie du XIV siècle. Geoffroy d'Harcourt est né en 1326, il est le frère de Jean IV Comte d'Harcourt, Geoffroy est seigneur de Saint Sauveur le Vicomte, il détient dans ce bourg l'une des plus formidable forteresse de Normandie.

Son rang de grand seigneur et son caractère de normand ombrageux, fier de ses racines nordiques, font très vite de lui le porte parole de la noblesse de la région, homme de guerre s'il en est, il participe à de nombreuses campagnes pour le roi de France.

Mais voila que notre homme veut faire souche, il convoite pour ce faire, l'une des plus riche pucelle de la province. La ou le bas blesse c'est qu'il n'est pas le seul, notre Jeannette Bacon est convoitée par un autre prétendant, un certain guillaume Bertran descendant des Tancarville.

Ce tertium quid est un fidèle de la couronne de France, il offre donc à notre Geffroy un prétexte à une guerre privée tout à fait dans le style des traditions Normandes, permettant d'affaiblir un voisin en s'attaquant à ses possessions.

Mais Philippe VI de Valois ne tolère pas ces attaques contre son protégé: Geoffroy sera condamné par le parlement et obligé de fuir pour ne pas être emprisonné. Il se réfugie à Londres auprès d'Edouard III, et comme le dit Jean Favier, je cite: ce n'était pas la trahison d'un français mais le désaveu d'un Vassal, Geoffroy d'Harcourt fera serment d'allégeance au roi d'Angleterre.





Cette alliance prend de court le roi de France et ce au moment le plus mal venu, car les Anglais se préparent à la guerre depuis longtemps et Geoffroy d'Harcourt offre une occasion inespérée de reprendre pieds en Normandie. Le 12 juillet 1346 Edouard III et ses troupes débarquent à Saint Vaast la Hougue, c'est pour les Français le début le d'une très longue période de malheurs.

Les Anglais progressent vite ils bénéficient de l'appui des hommes de Geoffroy en Normandie et prennent Caen qui n'offrira que peu de résistances. Pendant ce temps Philippe VI s'inquiète pour sa capitale, le manque de discernement de se monarque est proverbiale, cela lui cache certaines évidences, premièrement l'armée d'Edouard est trop faible pour s'en prendre à une ville comme Paris, elle n'est pas équipée pour faire le siège d'une cité, de plus il est évident qu'elle ne cherche pas l'affrontement.






Edouard mène la première de ses très célèbres chevauchées, ( que nous nommerions Raid ), les français vont s'épuiser à le poursuivre, cette partie de "cours après moi que je t'attrape!! ", va se terminer par la bataille de Crécy, qui verra l'armée Anglaise écraser l'Ost Français au moins trois fois supérieur en nombre.

La faute en reviens à notre roi, mauvais chef de guerre, incapable de se faire obéir, et qui comme ses chevaliers est aveuglé par ses romans de chevalerie, ne connaissant au combat que la charge suivie de la mêlée. Ce grand carnage verra aussi le frère contre le frère, ou sous la bannière d'Angleterre Geoffroy sort vainqueur, et Jean Comte d'Harcourt meurt sous la bannière des lys de France.






Peu de temps après la bataille Geoffroy d'Harcourt, en vrai féodal, demande raison à son suzerain, pour qu'il lui rende ses terres et le rétablir dans ses droits, Philippe VI n'a guère les moyens de refuser, il accède a sa demande.


Pendant ce temps la Edouard III fonce sur Calais !!.

On sait peu de choses des années qui vont suivre sur les activités de Geoffroy d'Harcourt, par contre il est certain qu'il entretien de très bons rapports avec son neveu, Jean V comte d'Harcourt.








Le 22 août 1350 Philippe VI meurt et le 26 septembre, comme épitaphe on pourrait graver ce que disait de lui Froissart " il croyait légèrement étant de fol conseil ", son fils Jean II le Bon est sacré roi, il est le digne fils de son père.

On retrouve Geoffroy d'Harcourt en 1354 aux côtés de Charles II Roi de Navarre et Comte D'Evreux, le plus puissant seigneur de Normandie, il a comme lui de très bonnes raisons de détester les Valois, puisque Jean II possède les mêmes tares que son père. Vu de Paris le danger est grand car bon nombre de Barons se sont rangés derrière le roi de Navarre.

Le roi va être obligé de donner le Duché de Normandie à son fils, pour faire barrage aux prétentions du roi de Navarre. Il est manifeste que le père et le Dauphin son fils ne s'aiment pas, ce dernier n'a que peu de considération envers ce monarque, ni dans sa façon de diriger le pays. Jean est un émotif passionné, il a le sang chaud et sa maladresse lui fera commettre beaucoup d'erreurs, a l'inverse, Charles son fils est un jeune homme calme, réservé et prudent.






Lors du traquenard fomenté par Jean II le Bon, afin de se saisir du roi de Navarre à Rouen, sera assassiné sans jugement Jean V Comte d'Harcourt ( au lieu dit le champ du pardon ).


Geoffroy son oncle est submergé par la peine, sa colère est tel, qu'il déshérite son autre neveu Louis pour léguer tout ses biens à Edouard III roi d'Angleterre.







Replié dans sa formidable forteresse, il va porter le fer partout ou se trouvent les intérêts du roi. Paris lui envoie  une véritable armée pour le débusquer et se retrouve bientôt acculé dans la baie des Veys,



                                  En cet instant ou Geoffroy, va jusqu'au bout de lui même
                                                                    il aura ces mots:

                        Ce jour d'hui en suaire d'armes mon corps sera enseveli, Seigneur Christ
                                     je te remercie de l'honorable mort que tu m'envoies

                          c'est une partie de la conscience Normande qui disparaît ce jour la !! M de V

mercredi 12 avril 2017

N° 10) La Bourgeoisie


C'est en l'an 1007 que le terme de Burgensis apparaît pour la première fois, il désigne un personnage nouveau le Bourgeois, souvent synonyme de Mercator, marchand sédentarisé résidant dans une cité.


Très vite ils vont essayer d'échapper à la tutelle du roi ou du seigneur du lieu en fondant des communes libres, et en réclamant des franchises pour la libre circulation de leurs marchandises.









Dans le même temps les villes commencent à s'entourer de remparts et de fortifications, fort de cette sécurité, on voit naître des associations de métiers qui très vite vont s'administrer en nommant un conseil de Bourgeois influents pour les gouverner et les corps de métiers sont constitués en Guildes.

Ces Bourgeois influents du XIV siècle vont porter le titre d'échevins dans le nord et de consuls dans le sud. La ville est gérée par eux sous la présidence d'un Maire élu par eux, la ville possède son propre sceau et ses propres lois, ils forment une classe riche et détentrice de pouvoirs.

Ils sont commerçants, Artisans, Banquiers, ou membres de professions libérales, ils vont faire leur entrée sur la scène politique en ce début du XIV siècle. afin de remplacer à des postes importants une noblesse indocile, Philippe IV le Bel va recruter dans leurs rangs ses principaux conseillers.









Plus particulièrement dans la classe dominante de cette Bourgeoisie les Légistes, l'étude du droit a pris une place prépondérante dans le commerce, les affaires étant sources de litiges multiples, nos bourgeois ont pris l'habitude d'envoyer un de leur fils faire des études de Droit dans les Universités.

Ce développement coïncide avec le retour en force du droit Romain, il est enseigné dans ces universités au même titre que le droit Canon. Nogaret, Plaisians et Flotte seront des conseillers trés écoutés du roi de fer ( que l'on nommait aussi le roi des légistes ).

Mais les conflits de la guerre de cent ans vont ruiner la petite et moyenne noblesse, qui va s'endetter pour fournir l'effort de guerre, les petits propriétaires terriens subiront le même sort à cause des rapines et des pillages des bandes armées.







Pendant que les grands bourgeois du négoce bien à l'abri derrière les murailles des cités, s'enrichiront encore plus avec le rachat des terres de ces paysans libres mais ruinés, puis en pratiquant des mariages avec les familles de la petite noblesse désargentée et ruinées par la guerre.







Plus tard de 1356 à 1358 en la ville de paris, un Prévôt des marchands nommé Etienne Marcel, marié à Marguerite des Essarts, va après une série de coups d'états exercer en France un réel pouvoir, il esquisse avant la lettre un projet de royauté constitutionnelle, avec un pouvoir parlementaire important.

On l'appellera la révolution manquée du XIV siècle. Mais notre prévôt ayant voulu manger à tous les râteliers, finira assassiné par un de ses congénères


PS: Ils seront à l'origine de la lente chute du système féodal, au bas Moyen âge.  Cela commence avec Le roi de fer Philippe IV le Bel ( roi des légistes) et sera consommée avec Louis XI ( le roi des bourgeois)




L'alimentation de la population au XIV siècle


Les gens étant illettrés ils n'ont pas laissé de témoignage écrit sur leur alimentation, ni recettes, ni comptes de dépenses alimentaires, pas plus que d'inventaire d'une quelconque réserve de nourriture, les documents de gestion seigneuriaux sont donc les principales sources d'informations pour connaitre les menus des paysans, salariés agricoles, bouviers et autres journaliers.

Ces budgets alimentaires se divisent alors en trois catégories: le vin, le pain et le companage ( c'est à dire tout ce qui accompagne le pain ), on note ainsi que le pain absorbe 64 % du budget, contre 12% pour le companage et 24% en vin. Le pain étant la nourriture la moins chère, nous pouvons déduire qu'ils en consommaient de très grandes quantités.

Mais que vous preniez les sommes allouées de la compagnie Hospitalière de Saliers, de l'Hopital d'Aix ou des comptes du Roi René D'Anjou en ce qui concerne le grain fourni pour nourrir les personnes qu'ils utilisaient sur leurs domaines, elles sont les mêmes.

La norme semble se situer selon le livre de Boris Bove, autour d'une consommation de 1 kilo de pain par jour et par personne, c'est donc assurément le principal aliment des travailleurs, paysans, journaliers, bouviers et des pauvres


Le companage comprend donc tout ce qui est susceptible d'accompagner le pain, viandes, oeufs, fromages, épices, poissons, fruits, légumes verts ou secs. La quantité de viande consommée par la masse populaire reste un mystère, on peut dire sans se tromper qu'ils en mangeaient,  mais qu'elle avait une place fort réduite par rapport aux aliments végétaux.

Ils se composaient de Fèves fraîches sèches ou cassées, de pois et de haricots, les jardins derrière les masures produisaient choux verts et blancs, poireaux, épinards, oignons et ail. Puis les fruits pommes poires et prunes, mais aussi figues et coings, et les fruits à coques noix noisettes, amandes et châtaignes.

Force est de constater que la surconsommation carnée est attestée uniquement à la table des élites du XIV siècle, on note même au début du XV l'abattage chez les bouchers de veaux ( donc de bêtes jeunes), ce qui était inusité jusque la


Pour les populations modeste si l'on veut parler viande le hareng est bon marché, car son abondance et sa bonne capacité de conservation en font un aliment qui ne coûte pas plus que le pain, pour le conserver il suffit de le fumer,ou de le saler.Ainsi préparé il peut se conserver un an et même voyager en tonneaux dans toute la France.

Sinon comme nous l'avons dit dans des articles précédents les porcs domestiques sont monnaie courantes en tant que garde manger sur pâtes. Pour ce qui est de la production par les paysans en ce qui concerne les produits dérivés tel que lait, beurre, oeufs ils étaient généralement vendus pour avoir des espèces ou pour faire du troc.






  

mardi 11 avril 2017

Le Maréchal Arnould d'Audrehem


A l'attention des lecteurs: Je vais essayer de rester objectif et de vous dépeindre le personnage tel qu'il était au XIV siècle, mais il représente pour moi tout ce que ne devait pas être un chevalier, j'exècre ce sinistre personnage, bien vous voilà prévenus!!

Né vers 1300 (1300-1302) en pas de calais dans le village de Audrehem, proche de la rivière Hem et à 4 lieues de Saint Omer. Son père était chevalier, mais il faut bien l'avouer malgré les recherches nous ne savons rien de sa jeunesse.

C'est à partir de 1332 que nous pouvons commencer à le suivre sur le chemin de sa formidable ascension sociale. On le trouve en Ecosse ou il prend part avec des troupes françaises à une expédition contre l'Anglois, le chef de cette compagnie est le seigneur de Garencières.

Il rentre au pays en septembre 1337, il rejoint l'Ost à Amiens convoqué par Philippe VI de Valois en Août 1338. En 1340 c'est un nouveau départ pour l'Ecosse avec 200 hommes d'armes qu'il commande conjointement avec le seigneur d'Aubigny, son retour en France se fait en 1341.








Il traverse de nouveau la mer pour faire parti du corps expéditionnaire qui battra en retraite devant les troupes commandées par Edouard III.
De retour sur le continent en juillet 1342 on le nomme Capitaine du Roi en Bretagne, il se trouve à la défense de Ploërmel quand elle fut prise par Edouard III dans la même année.

En 1343 grâce à l'appui du Prince Jean Duc de Normandie (futur Jean II le Bon), il obtient 700 livres de rentes qui lui sont versées par le trésor royal. Il s'attache à ce Prince comme un bernicle sur son rocher et s'empresse de suivre son mentor à Châtillon et à Aiguillon quand le roi Philippe VI décide d'éloigner son fils de la zone des combats lors de la première chevauchée d'Edouard III, ce qui fait que notre Arnould ne participera pas à la bataille de Crècy en 1346.








En septembre 1349 le roi tente la reprise de Calais en l'assiégeant, et si Jean de Vienne parvient à entrer dans la ville en suivant la grève, quelques hommes dont notre parangon de la chevalerie y entrèrent en bateau, il est fait prisonnier puis envoyé en Albion en attendant le paiement de la rançon.

De retour en France il se marie avec Jeanne d'Hamelicourt, veuve de Jean de Walincourt, il devient de ce fait Châtelain d'Angoulême et capitaine de guerre du Comté.

Quel grand capitaine nous avons la!! Alors même que cette région des Flandres est en proie à d'incessants combats, il restera éloigné des zones de conflit bien à l'abri derrière les murs de sa ville.







La mort du roi Philippe VI en 1350 va propulser notre personnage vers les sommets, se plaçant dans l'ombre du roi Jean II le bon, qui lui avait si bien mis le pied à l'étrier lorsqu'il était duc de Normandie.

 Il figure peut de temps après parmi le vaincus de la bataille de Taillebourg, prisonnier de nouveau il attend le paiement de la rançon que le roi payera. De retour dans sa ville il fait le voyage jusqu'à paris afin de passer devant Notaire pour une donation au dernier vivant, le couple n'ayant pas eu d'enfant,

Oh joie pour la France car il en est de ce personnage comme de certains oiseaux, il faut trouver le nid et casser les oeufs! " je m'excuse je divague.....)

Notre homme est devenu fort étoffé et sa richesse est due aux largesses de son roi, qu'il savait si bien flatter. Il figure dans les combats du 6 et du 15 juin 1351 et sera peu de temps après nommé Maréchal grâce à la Cerda le favori du roi.








Les missions que l'on va lui confier sont bien au dessus de ses prétendues qualités guerrières, nommé lieutenant du roi en Poitou, Saintonge, Limousin, Angoumois et Périgord, il va désormais puiser largement dans les caisses du royaume. Nommé depuis peu lieutenant du roi pour la Normandie il devient l'ami de la Cerda devenu Connétable du royaume et favori du roi, comment pourrait il en être autrement développant tous deux le même culte de la personnalité. C'est lors d'un repas avec le favori du roi et Du Gesclin au château de Montmuran que notre Arnould se fait remarquer pour son incompétence, les Anglais de Calvelay avaient eut vent de notables logeant dans ce château, ils avaient décidé de tendre une embuscade.

C'était sans conter avec notre breton teigneux de Bertrand, qui ne se campait jamais dans un endroit sans placer des guetteurs, la manoeuvre éventée il y eut fort belle escarmouche, car dans cet âpre combat fut fait prisonnier Calveley. Mais ce haut fait d'armes eut lieu sans la présence de notre baudruche gonflée d'orgueil qui prétendit ne pas avoir eut le temps de s'armer, et les autres alors!!?. Malgré tout le voila une nouvelle fois nommé lieutenant du roi en Artois, Boulonnais et Picardie, ou des troubles semblent nécessiter une répression énergique. Il est à son affaire dans ce domaine et semble posséder les compétences, mais il est vrai que combattre villageois, bourgeois et paysans mal armés lui laisse le temps de s'équiper pour une fois....







C'est tout autre chose Quand Edouard III sort de calais pour entreprendre une nouvelle chevauchée, le roi se porte à sa rencontre avec l'ost, devinez....,,? Hé oui une fois de plus pas d'Arnould, on se trouve pourtant dans sa région et pour un Maréchal cela fait brouillon!! Mais lorsqu' Edouard III fait demi tour, qui voit on apparaître, notre divin maréchal qui se lance à la tête de ses hommes pour harceler l'ennemi. laissez moi rire, il n'attaque rien du tout à part quelques traînards qui conduisaient des chariots de butin. Il retourne ensuite vers son roi se venter d'avoir participé à la retraite des Anglais, il n'y avait pas plus menteur que cette outre gonflée d'orgueil, il faut dire que cela ne semblait pas déranger notre monarque.

Notre roi va promulguer un nouvel impôt et provoquer de ce fait la colère du peuple, des villes entières se révoltent, pour Arras c'est Arnould le spécialiste que l'on envoi et il s'y entend le bougre, il fait pendre 100 bourgeois le 27 avril 1356 et le lendemain il en fait décapiter 14, pour ces belles actions guerrières Jean II va lui octroyer 1000 livres de rentes qui s'ajoutait à sa pension de chevalier de l'ordre de l'étoile. Lui au sein de cet ordre voila qui laisse rêveur, et il est loisible de penser que la chose a du en faire rire plus d'un, surtout quand on sait que la règle primordiale de cet ordre était l'interdiction de reculer au combat!!!! Voila pour Arnould qui avait les ongles si pâles un effroyable dilemme, lui qui à la bataille montrait plus souvent son cul que son poitrail.






Cela étant dit nous arrivons à la bataille de Poitiers ou la les fanfarons ne sont pas de mise, une fois de plus il montrera son cul en tournant bride et sera fait prisonnier. En Angleterre son roi lui permet de faire des navettes entre les deux pays, en tant que prisonnier sous caution il peut aller et venir, la seule chose qui lui soit interdite c'est de porter les armes contre les Anglais, voila qui arrangeait bien notre batteur d'estrade.

Cependant la guerre reprend Edouard lassé de ne pouvoir faire signer un traité à son avantage, reprend le titre de roi de France, débarque en octobre 1359, ravage le nord et marche sur Reims pour se faire sacrer roi. Il ne peut prendre la ville de force et part hiverner en bourgogne, puis marche sur Paris c'est alors que survient la catastrophe du Black Monday, provoquant l'arrêt de la chevauchée et le début des négociations du traité de Brétigny

Notre Arnould a retraversé le bras de mer vers son roi prisonnier, ils seront même malades ensemble au dire des chroniques Anglaises. Il faut désormais nous pencher sur un fait singulier, au dire de ses chroniques notre Arnould touchait une pension sous forme de rente viagère versée par le roi Edouard III......!!!!, nous ne saurons jamais pourquoi il la touchait.

Après la paix de Brétigny, notre personnage va largement fricoter avec les routiers des grandes compagnies et bien que le roi le charge de guerroyer contre eux il sera absent de la bataille de Brignais, mais il semble évident qu'il ne pouvait se battre contre ceux qui lui rapportaient tant de pécunes.







Il partira avec eux en Espagne est sera fait une nouvelle fois prisonnier à Najera par le Prince Noir, qui le traitera de parjure et de traître, de parjure parce qu'il n'avait toujours pas payé la rançon de sa capture de Poitiers, mais de traître cela laisserait supposer " que la pension qu'il touchait de l'Angleterre ", n'était pas à notre avantage. Arnould meurt au mois de décembre 1370

Pour conclure que dire de notre maréchal, lui qui fit parti d'une armée en retraite en Angleterre, vaincu à Ploërmel, absent à Crécy, prisonnier à Calais, absent de la guerre des Flandres, vaincu à Taillebourg, absent à l'escarmouche de Montmuran, fuyant à Poitiers, pensionné par l'ennemi, absent à Brignais et prisonnier à Najera.

Lui le spécialiste de la répression des bourgeois et des paysans, faisant joyeusement de grands massacres de gens désarmés, lui le voleur absorbant les fortunes en se servant à pleines mains dans les deux camps, menteur et traître à sa parole, mais surtout traître à son roi qui l'avait couvert d'honneurs et d'or. Etsurtout n'oublions pas son incapacité au combat, il restera dans les mémoires comme un aposthume planté dans la fesse de son monarque ce qui ne semblait pas le déranger pour s'asseoir.




PS: Quel grand Maréchal nous avons eut la!! Ce qui est surprenant dans tout cela c'est qu'il ait vécu si vieux, car en toute logique il aurait du depuis fort longtemps mourir écrasé par le poids de sa vanité M de V





samedi 8 avril 2017

La rue au Moyen Âge


La vision très pessimiste qui se dégage de l'idée de l'urbanisme au moyen âge, ne saurait faire oublier les mesures prises à l'époque afin d'assainir les chaussées et faciliter la circulation.

On commettrait une erreur en prétendant que sous les Gallo Romains l'ensemble des rues étaient soigneusement pavé et entretenu. Il semble loisible de croire que l'emploi du pavé se généralise en France à l'époque de Saint Louis et que son usage est lié à de profonds changements au niveau des transports.

L'élevage accru du cheval de trait, correctement ferré, mieux harnaché, et davantage nourri qu'aux siècles précédents, permet de tirer de lourdes charges sur de forts chariots. La circulation hippomobile s'intensifie, charrettes légères, chars (chariots) à quatre roues, soit tomberets ou tombereaux à caisse basculante, tractés par quatre ou cinq chevaux ou par huit boeufs.







Force est de constater à la lecture des textes que la pose de pavés et l'entretien des chaussées deviennent dés le XIII siècle et à fortiori après l'une des préoccupation majeure des conseils et des magistrats municipaux.

L'élevage des animaux de basse cour et des porcs en semi liberté dans les rues et les ruelles fait l'objet de fréquents interdits dés le XIII et XIV siècle.

Précisons sans plus tarder que les "conduits" de merderons ou de merdereaux sont rares avant le XIII siècle, on s'était contenté depuis des générations des fleuves et des rivières, ainsi que des canalisations sommaire à ciel ouvert appelés ponceaux.













Un effort est entrepris également pour assainir les chaussées. Plusieurs ordonnances "anti pollution" apparaissent au XIV et au XV siècle. Elles sont destinées à combattre le laisser aller individuel et obliger les riverains et artisans au respect le plus élémentaire de l'hygiène par J P Leguay.


       
                                                                                               M de V



vendredi 7 avril 2017

le Chroniqueur Jehan Froissart


Né à Valenciennes entre 1333 et 1337, les informations quand à sa naissance sont contradictoires, nous savons qu'il vécut dans l'entourage immédiat des plus grands Seigneurs de son temps ce qui explique la variété et la richesse de ses informations, ainsi que ses tendances aristocratiques.

Ses chroniques vont être réécrites plusieurs fois, ce qui nous permet de noter dans sa façon de relater les événements, ses changements d'opinion en fonction du personnage qu'il sert.

Favorable à la cause Anglaise dans son livre I, sous l'influence de sa compatriote Philippa de Hainaut, Reine d'Angleterre et épouse d'Edouard III ( il est le secrétaire particulier de la Reine)

Froissart vit au sein de la cour à Londres et à Westminster, quand la Reine meurt en 1369 Jehan retourne dans son Hainaut natal pour entrer dans les ordres, il sera ordonné prêtre et recevra la cure de Lestine dans le diocèse de Liège vers 1372. C'est probablement durant cette période qu'il écrira son roman en vers Méliador.



A partir de 1373 froissart se trouve un nouveau protecteur, Guy de Chatillon Comte de Blois, ce dernier va lui demander une autre version du livre I de ses chroniques, qu'il terminera vers 1378.

Son livre II composé de 1378 à 1385 relate le conflit qui oppose le Comte de Flandres, vassal du Roi de France, à ses sujets Flamands.

Son livre III relate le voyage qu'il entreprend aux frais de son protecteur vers Orthez, lieu de résidence de la fastueuse cour de Gaston Phébus Comte de Foix.

Il se renseignera sur le conflit qui oppose le comte à son épouse et à son beau frère le Roi de Navarre.
Puis consciencieusement il interrogera tous les gens digne de confiance pouvant le renseigner sur le conflit se déroulant en Espagne vers 1390.




En 1391 son protecteur est ruiné par une vie de débauche, le Comte de Blois vend ses domaines et la fin humiliante de son mécène va profondément marquer notre chroniqueur, il retournera en Hainaut à Chimay dont il porte le titre de Chanoine depuis quelques années.





Il y écrira son livre IV qui est une nouvelle refonte de son livre I, on ne sait pas l'année de sa mort ni ou il fut enterré , surement à Chimay, mais ou et quand ?? ( vers 1404).

Ses chronique couvrent l'histoire de 1323 à 1400, mais étant né au mieux en 1333, il fut obligé d'utiliser les chroniques en prose de Jean le bel chanoine de saint Lambert de Liège, pour tout ce qui concerne le début de la guerre de cent ans. On ne peut considérer ceci comme un plagiat car le procédé était courant à l'époque et d'ailleurs il le cite dans son prologue.

L'intérêt des chroniques reste immense, et  Froissart nous fait vivre des scènes inoubliables des conflits  au XIV siècle en Europe.


jeudi 6 avril 2017

N° 5) Clercs et laïcs au bas Moyen âge





Selon le décret de Gratien, "livre de référence en matière de Droit Canon ", il existe deux genres de Chrétiens, les Clerici qui se trouvent être les élus et qui par la tonsure manifestent leur supériorité.

De l'autre côté on range les Laïci, à qui il fut concédé le droit de se marier, de s'occuper des choses temporelles, en bref le reste du genre humain!!!

La distinction entre les deux revêt donc une signification très claire au sein de la communauté chrétienne.


A cette dimension juridique et ecclésiologique du droit canon il faut ajouter le côté politique, ou l'on affirme la supériorité des clercs et la suprématie du pouvoir ecclésiastique.









C'est au début du XIV siècle qu'elle fut affirmée de manière fort explicite par le Pape Boniface VIII, il prétend en l'an 1302, suite aux théories fumeuses de Gilles de Rome, que toute créature doit se soumettre au premier clerc de la chrétienté, en l'occurrence lui même !!

Ces prétentions exagérées de la puissance pontificale vont provoquer chez les philosophes, théologiens, humanistes et écrivains une véritable levée de boucliers.
Des hommes tel que Dante, Marsile de Padoue, Guillaume d'Ockham, Eckhart et d'autres, vont élaborer une doctrine politique qui accorde aux laïcs une véritable autonomie fondée sur la séparation de l'ordre politique et religieux.

Le Pape a eut grand tord, car s'il existe un souverain qui n'aime pas qu'on lui conteste son autorité c'est bien le Roi de Fer!
Philippe IV le Bel va lui envoyer Guillaume de Nogaret, cette rencontre sera fatale à Boniface VIII.







PS: voir article sur l'attentat d'Agnani Nogaret versus Boniface VIII  M de V




 

Mentalité de l' Anglois au bas moyen âge


Ils ne se préoccupaient pas d'idéal chevaleresque, ou du moins s'ils s'en occupaient ce n'était pas pendant les périodes de conflits avec nos mangeurs de charrettes ferrées!

Ils utilisaient fort bien le terrain, plaçaient leurs gens de pieds et leurs archers avec un art consommé et leurs chevaliers sans déroger à l'honneur savaient combattre à pieds à leurs côtés.
Si on tient compte du facteur démographique de ce siècle, les Anglais sont environ 6 à 7 millions d'âmes comparés aux Français qui sont 16 millions!!

Mais Edouard et son fils le Prince noir contestent l'accession au trône de France de ce " Roi trouvé " Philippe VI de Valois, ils vont faire valoir leur droit et ce n'est pas le nombre qui changera quelque chose !!!!







Ce qui fait que lors des grandes batailles de cette époque les hommes d'Albion se battent à 1 contre 4. Mais en Angleterre le service militaire est obligatoire de 16 à 60 ans, ils sont très disciplinés, tous le contraire de l'ost Français.


Il est bien évident qu'un Chevalier Français ne saurait sans déchoir combattre à pied aux côté de la merdaille    ( terme chaleureux qu'ils employaient pour désigner leurs piétons), ce n'est pas le cas des Anglais.


En outre en Albion on fait interdire le béhourt dans les tournois, les morts y étant si nombreux, qu'il leur parait judicieux de pratiquer uniquement la joute à la lance courtoise.




Ils considéraient que leurs chevaliers seraient mieux employés à guerroyer, plutôt que de mourir en champ clos. Pour eux l'idéal chevaleresque se limitait au champ clos et la guerre restait la guerre, dans ce domaine nul place pour les rêveurs !!!

Sans oublier cette tradition de l'entrainement au tir à l'arc, quasi permanent et au sein même de toutes fêtes et réjouissances quotidiennes.C'est grâce à ces excellentes dispositions que beaucoup de Français finiront hérissés de flèches le nez dans la fange.


Vie et mort d'un Chevalier au XIV siècle


L'activité guerrière est si honorée et indispensable au moyen age qu'elle constitue la raison d'être de toute ou presque la catégorie sociale de la noblesse, cette période semble requérir des hommes en pleine force de l'âge, capables de manier l'épée, la lance, masses et haches tant à l'entrainement qu'au combat.

Dépasser 60 ou 70 ans pour un Chevalier semblerait à notre époque un exploit hors du commun, pourtant au XIV siècle le cas ne semble pas si rare.

La démographie historique nous démontre qu' environ 10% d'une classe d'age atteignaient 60 ans, l'élimination massive se produisait dans les premières années de la vie car le tiers d'une génération disparaissait avant d'atteindre les 20 ans d'age.

Dans le milieu des hommes de guerres les hasards du combat s'ajoutaient aux mortalités ordinaires, restreignant encore plus leurs chances d'atteindre la vieillesse.









Les études faites en Angleterre nous fournissent un exemple précis, entre 1330 et 1449, période de conflits permanents, guerre de cent ans, épidémies de peste, guerres civiles et famines, on estime que presque 50% des combattants de plus de 15 ans mouraient à la bataille et que sur 100 naissances mâles issus de la noblesse et voués à la guerre seulement 8 individus étaient vivants après 60 ans


La vie était rude et les gens ne l'étaient pas moins, la compassion chez les hommes de guerre n'était pas une vertu cardinale, on laissait cela aux Clercs, et même eux ne brillaient pas toujours par l'amour de leur prochain.











Mais dans ce siècle ce n'est pas l'age qui importe, mais les capacités physiques, ce n'est jamais le vieux qui est rejeté mais le faible; au guerrier la vieillesse apporte renommée, prestige et respect, cela tant qu'il est capable de tenir son rang à la bataille.Toute idée de retraite est donc exclue, il manie les armes jusqu'à l'extrême limite de ses forces, puisque l'hommage vassalique l'engage jusqu'à la mort.

Ceux qui survivaient aux tournois, aux accidents de chasse, aux batailles, aux maladies, aux excès de viandes grasses et de vins, à l'apoplexie, ainsi qu'aux pantagruéliques festins de l'époque étaient de véritables forces de la nature!

Ces colosses étaient tout à fait capables de tenir leur rang à la guerre s'ils avaient passés le cap de la vingtième année et ce jusqu'à 70 ans! sir Calverley meurt à 78 ans et sir Robert Knolles à 83 ans








Pour le chevalier sans fief, la fin est on ne peut plus saumâtre! Celui qui voit ses forces décliner, et qui ne peut l'âge venu tenir son rang, soit dans une compagnie, ou dans la Lance d'un seigneur, se doit de se retirer.

Une seule option s'offre à lui s'il veut survivre ! il doit entrer en religion au sein d'un Cloître ou d'une Abbaye afin de trouver toit, pitance et sécurité.

Il se rendra utile à la communauté, dans les travaux de tous les jours, culture, jardinage, infirmerie, cuisine, hostellerie etc... selon ses compétences et les savoirs qu'il a acquis tout au long de sa vie.


La gloire et les honneurs ne sont pas pour les simples combattants, il finira donc ses jours dans l'exercice de la pénitence et de la prière, nécessité faisant loi! afin d'assurer la sécurité de ses vieux jours










A sa mort le gisant de son caveau le représente armé de toutes pièces, avec ceinture et épée au côté, par dessus revêtu de l'habit de l'ordre monastique auquel il appartient et sous ses pieds, on trouve l'écu blasonné de ses armes en forme de planchette



PS: La passion que nous avons pour la période médiévale ne doit pas nous faire oublier, la dure réalité de la vie à cette époque. M de V