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dimanche 16 avril 2017

Foires et jours de Marchés


Rues et ruelles sont dans la vie de tout les jours très animées, mais selon la taille de la cité, nous pouvons avoir de 1 à 4 marchés par semaines, il en va de même pour les foires, de une à quatre par an.

La cité se transforme alors en ruche, beaucoup de gens entrent et sortent de la ville, les paysans viennent vendre leurs produits, bûcherons et charbonniers achètent de l'outillage qu'ils ne peuvent confectionner eux même, le meunier s'offre une pièce de drap, un tonneau.

Les citadins, comme ceux qui résident hors les murs, ont besoin de sel, de pots à cuire et autres babioles de la vie de tout les jours.

Ils sont la aussi pour les ragots et les nouvelles, conclure des échanges et parler "bien sur" impôts et redevances, la plus part ne sachant ni lire, ni écrire les informations se transmettent de bouches à oreilles.











Lors des Foires, qui durent plusieurs jours, des marchands itinérants viennent proposer les produits rares et chers: des "Espiceries", fil, tissu, métaux en barres, drogues, voir même des confitures du miel.

Pour l'ouverture de ces manifestations commerciales qu'étaient les foires, le Seigneur du lieu ou les Echevins de la ville, devaient offrir à ces Merciers et Epiciers itinérants, du pain blanc, une pipe de vin, (la pipe = 400 litre), une livre de poivre, une tresse d'ail, et un boeuf.












Il s'ensuit une joyeuse procession dans les rues, avec force Menestereulx (musiciens), qui vous tympanisent à grand renfort de trompes, tambours et autres instruments.

Le Boeuf en tête du cortège, parade, avec rubans dans les cornes et une serge de couleurs sur le dos, de temps à autre le cortège s'arrête pour qu'un Hérault à forte voix publie les ordonnances de la foire.












Le défilé se termine à l'endroit ou le boeuf sera tué et débité en quartiers pour alimenter le banquet d'ouverture. C'est également la ville qui fournira le boucher, le cuisinier et les servants, pour préparer les mets et servir les convives.

Ils sont tenus également de prêter les pots à cuire la vaisselle, ainsi que le bois et le sel.En échange nos marchands doivent déballer et étaler leurs produits pour la durée de cette foire.


PS: de ces foires et marchés les enfants font leurs terrains de jeu, les étals les tenues bigarrées, les processions de marchands et la diversité des chalands venus acheter ou commercer ne peut que les émerveiller, de ces enfants il faut dire un mot ! Tout d'abord abandonner les idées reçues, comme l'absence de sentiments des parents pour leurs enfants au Moyen âge.











Malgré des conditions de vie difficiles, la majorité des enfants dans leurs familles sont choyés, ils font l'objet d'affection à l'école, au monastère, comme apprenti chez un patron, dans la rue, aux champs ou page chez un seigneur et l'éducation soignée à la mesure bien sur des moyens de chacun.

La forte mortalité s'explique par la malnutrition, ou l'hygiène selon les cas, puis l'absence de médecine efficace. La Dysenterie et la fièvre sont les deux principaux fléaux qui touchent les nourrissons, auxquels il faut ajouter les épidémies, les famines et l'insécurité.





Il existe deux paliers de forte mortalité de 0 à 3 mois, puis entre 3 et 10 ans s'il passe ce cap il a de fortes chances de vivre vieux, toutes proportions gardées bien sur !! M de V

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